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Gamay over

Partout dans le monde, hier soir, on a ouvert du Marcel Lapierre. Et partout dans le monde, on s’est réveillé ce matin avec une belle gueule de bois. Pas celle de l’excès bien sûr, puisque Marcel faisait du vin qui le permettait. Celle du manque. La douloureuse nouvelle s’est propagée comme une traînée de poudre en pleine vendange. Silence. Arrêt de fermentation. Le sacré feu de Marcel Lapierre s’est éteint. On a du mal à croire qu’un bonhomme comme ça ne soit pas immortel…

Ce n’est jamais juste de perdre un papa. Il l’était un peu pour nous tous. Pour les milliers de gens qu’il a poussés à la boisson. Pour les centaines de vignerons chez qui il a éveillé une vocation. Combien ont avoué avoir tangué en mettant le nez dans son vin ? En une gorgée, on basculait du côté obscur, celui du vin plus pur qui allait vous mener la vie dure. Mais il était là pour guider les pas. Le premier posé chez lui, on ne l’oublie jamais. Le bonhomme grognon qui te dit qu’il n’a qu’un quart d’heure à t’accorder. Tu t’assois où il t’a dit. Les heures filent et les bouteilles s’empilent. « Reviens demain. On a pas assez parlé. » Quand Marcel vous adoptait, vous vous sentiez tout petit. S’il lisait en vous la soif, il aimait propager la bonne parole et verser son vin. Il causait pour la cause. Et avec les bons mots. Il te racontait qu’il avait fait sulfiter son père en sortant de l’école, qu’on apprenait les conneries là-bas, qu’avant, les agriculteurs n’attendaient pas seulement après le raisin pour vivre, et qu’alors, c’était moins grave de louper une cuve. Il savait qu’il fallait avancer groupé si on voulait prendre le risque de la monoculture version nature. Alors il a fondé une famille qui s’est propagée dans tout le pays. Elle le pleure aujourd’hui.

A Marie et ses enfants

Very goude tripe!

La judicieuse Sabine des Editions de l’Epure a eu l’idée lumineuse d’entremettre sur papier une de nos triplettes préférées.

Sébastien Lapaque est aux mots.

Yves Camdeborde au bout de la queue des casseroles.

Et voilà notre Michel Tolmer aux couleurs! D’un jet d’encre brune, il recadre les grands hommes de lettres, les affuble parfois de litres, les macules de sang coupable, les chausse de pied de porcs… On arrache les tétines à la vache, les yeux au veau, le groin au cochon, la langue au boeuf… mais l’appétit n’en pâtit pas et l’âme n’est pas un abat.

Des Tripes et des Lettres, éditions de l’épure- 20€

Les démaquiseurs du Nebbio


Il faut parfois traverser la mer pour retrouver la terre. La Méditerranée a longtemps materné l’île Corse. En son cœur, les remparts de montagnes couvent le jardin du Nebbio. Là, le cliché azuré berce d’illusions mais quelques consciences s’animent pour exhumer le patrimoine afin d’ y garder les vivants.

Le bateau accoste. Bastia s’éveille. Ses plus vieux habitants se postent dans l’enfilade des terrasses de bistrot. Seuls, ils scrutent. Groupés, ils s’apostrophent et se raillent affectueusement. « Dépêche-toi de partir qu’on dise du mal de toi. » Des yeux plissés perce toujours la lumière. Les rides s’en échappent comme des rayons de soleil. Les Corse sont beaux. Des marins latins mâtinés de montagnards. Un ancien gardien de phare raconte la solitude, la peine des absents que les guerres ont pris, l’isolement des reliefs, la mer qui ne pardonne pas, la force de l’île, les travers de ses patriotes. « Il ne faut pas écouter la haine. Moi je suis Corse et Français. Où c’est que je bois, je crache pas. » Les Corses ne demandent qu’à parler. Ils soufrent des bruits qui parviennent au continent. Leur île dit bien autre chose…

Patrimonio,terroir en vue

Cazottes liquide


Laurent Cazottes distille tout ce qui lui passe sous le nez. Baie, fruit, fleur, tout mène à l’alambic. Mais son flair l’emporte plus loin encore : il retrouve le goût là où on l’avait perdu et s’en va vaporiser le consommateur jusque dans le bistrot qu’il vient d’inaugurer.laurent-c

Chacun cherche son Chave

Boire du Chave à Venise et mourir. Le nirvana vinique tient à ses Hermitages mais le domaine mythique se nourrit seulement de l’humilité d’une famille. Pour vinifier heureux, vinifions cachés.

Ah les beaux coteaux du Rhône d’en haut ! Perchés comme des Hollywood, les noms des grandes maisons s’accrochent à l’adulée colline d’Hermitage. 130 hectares que le monde entier nous envie. Gérard et Jean-Louis Chave en ont un dixième. Ils n’y ont pas affiché leurs cinq lettres. Pour entrer en Chave, il faut prier, franchir le barrage de la patiente secrétaire qui passe son temps à excuser le patron trop sollicité et bien se rappeler du numéro dans la rue quand on a l’accréditation. (Moi, c’est fait, je peux raccrocher mon tablier.) Façade anonyme, petite caméra, sonnette, tremblement. La porte baille. Cartons, palettes, apaisement. Une vraie cour de vigneron. Même qu’il est encore au boulot et qu’on le surprend en petit tenue traditionnelle : polaire et chaussures de marche. Voilà Jean-Louis Chave tout entier, posé là, sans chronomètre ni portable pour brouiller les ondes. Le fluide, l’évidence, la limpidité qu’on avait goûtés et qu’il suffit maintenant d’écouter. Il tend le verre et amorce la descente au vin, sous terre, dans l’ombre pour en boire la lumière. Silence, Hermitage parle. On entend juste derrière la voix de son père, venu faire un tour de terroir avec le maire. Le fils pique la pipette dans les murs de barriques muettes. Couvercles immaculés. Le bois ne dit pas d’où il vient ni ce qu’il contient. Et le bois ne marque pas les pierres. Jean-Louis Chave sait leur place. Il la laisse à chacune. Argiles, silices, loess, pouding, granites vivent leur élevage en solitaire jusqu’à l’assemblage unitaire. « On construit le vin dans les fûts. On poursuit en foudre (plus grands volumes de bois) pour affiner les tanins s’ils en ont besoin. » Pas plus compliqué que ça. Au final, une cuvée de blanc et une cuvée de rouge dont on aura écarté « ce qui ne va pas ». Rien que ça. «  Mais on est Hermitage avant d’être Chave. Le vigneron fait partie d’une histoire. Il interprète un terroir et une origine selon des usages loyaux, locaux et constants. Autrefois, on ne parlait pas de qualité, mais de fidélité. » Le fin mot de l’appellation. Jean-Louis Chave était président de la sienne. Il avoue ne plus croire au système. « Plus la peine de se battre, tout est déjà joué. Mieux vaut cultiver son jardin. » Et la culture, même si c’est dur, reste la base du sien. « Le grand vin, c’est probablement celui du vigneron pauvre sur un petit terroir mais c’est aussi celui du vigneron riche parce qu’il peut se permettre de le valoriser. On fait un tel travail dans le vignoble que si on pouvait s’en passer, je le ferai pour épargner les gens. Ce qui ne serait pas juste, c’est qu’on ne pioche pas alors qu’on en a les moyens. Bien sûr qu’il faut être bio dehors, évidemment qu’il faut être naturel en cave. » La pipette égraine les jus non sulfités.chave Mais Jean-Louis Chave fuit le catalogue. « Ça me touche parce que je le vis. Je me surprends à apprécier des vins dans lesquels je reconnais des défauts, probablement par réaction à la standardisation. Mais je ne pourrais pas les livrer. Pour laisser faire, il faut un gros travail, une surveillance assidue, un contrôle absolu. Même si nous sommes proches du « sans-soufre », on s’en écarte pour rester fidèle au terroir. La question n’est pas « qui fait des vins natures ? » Mais « qui fait des vins vrais par rapport à une origine ? » » La maison réajuste gentiment à la mise en bouteille parce que la concentration et les élevages longs n’en demandent pas tant. « Nous sommes responsables du devenir du vin. La vérité est dans les vieilles bouteilles. » Et l’avenir dans la minéralité. « Sur cinquante ans, on a eu des moyennes de degrés autour de 12,5. Désormais c’est 14. Il n’y a que la minéralité qui tiendra le vin face au réchauffement. Même les Américains nous ramènent à ça, ils se lassent des grosses structures. On arrive sur des vins de cracheurs, nous aspirons à des vins de buveurs. C’est probablement aussi pour cela que le vin a du mal à s’accrocher à la cuisine. » Les Chaves côtoient les toques depuis des générations. Jean-Louis devine une scission. «  Mon père a connu l’époque des cuisiniers fascinés par le vin. Les deux sont montés en même temps mais aujourd’hui, il y a décalage. S’il n’y a pas le dialogue à table entre les mets et le vin, on en est réduits à faire des vins de dégustation. » Le grand vigneron d’Hermitage se dit seulement interprète et imagine le cuisinier créateur. La terre ramène à l’humilité. Mieux vaut la toucher.

« Agréments » des vins et variabilité des Terroirs

 

Par Lydia et Claude Bourguignon

Directeurs du LAMS -Ingénieur Agronome I.N.A.P.G.
Microbiologistes du Sol

Pour faire une réforme des agréments au sein des A.O.C, il faut tenir compte du rôle du sol dans l’expression des vins. Chaque sol, de chaque parcelle contient son propre mélange d’éléments nutritifs selon la roche sous jacente, selon la microflore et la microfaune qui habitent ce sol. Ceci est bien illustré dans un vignoble comme celui de la Côte- d’Or où le Pinot noir ne donne pas le même vin selon qu’il pousse sur le Clos de Bèze ou sur Richebourg. Les agréments doivent tenir compte de cette variabilité gustative des Terroirs. Si on accepte et si on reconnaît que la variabilité physique, chimique et biologique du sol d’un Terroir induit une variabilité gustative des vins alors on est obligé de reconnaître que le vin standard n’existe pas plus que le Français moyen d’1.70 m .

Le vin standard ne peut se concevoir que s’il est issu de raisins qui sont développés sur des sols agonisant, c’est-à-dire des sols qui ont perdu leur capacité à transmettre leur variabilité au vin. Accepter un vin standard c’est donc encourager le désherbage total et l’abus de pesticides. C’est donc contre le marché puisque les citoyens recherchent de plus en plus des vins naturels et que les politiques demandent aux viticulteurs de développer une viticulture durable. Le retour de l’histoire vers des sols vivants va donc à l’encontre du vin standard et va vers l’acceptation de la diversité.

La Dive Bouteille connait pas la crise

Dive Bouteille, 23 et 24 février, Deauville
(C.I.D, les Planches – entrée 10€)

Audrey et Christian Binner (Alsace)
Bruno Schueller (Alsace)
Hubert et Heidi Hausherr (Alsace)
Agathe Bursin (Alsace)
Corinne et Anselme Selosse (Champagne)
Hélène et Bertrand  Gauterot, Vouette Sorbée (Champagne)
Agnès et Jérôme Prévost (Champagne)
Evelyne et Pascal Clairet, la Tournelle (Jura)
Jean-François Ganevat (Jura)
Philippe Bornard (Jura)
Jean-Yves Peron (Savoie)
Jacques Maillet (Savoie)
Olivier Lelièvre, Soleyane (Bugey)
Vincent Thomas, la Chappe (Bourgogne)
Catherine Montanet, la Cadette (Bourgogne Vézelay)
Fanny Sabre (Bourgogne)
Julien Guillot, Vignes du Maynes (Bourgogne)
Cyril Alonso (Bourgogne)
Cécile et Philippe Valette (Pouilly-Fuissé)
Claire et Fabio Montrasi, les Rontets (Pouilly-Fuissé)
Philippe Jambon  (Macônnais)
Arnaud Combier (Macônnais)
Marie et Marcel Lapierre  (Beaujolais)
Jean-Claude Chanudet, Chamonard (Beaujolais)
Jean-Paul Brun, Terres Dorées (Beaujolais)
Christophe Pacalet (Beaujolais)
Nicolas Testard (Beaujolais)
Georges Descombes (Beaujolais)
Agnès et Jean Foillard (Beaujolais)
Jean-Claude Lapalu (Beaujolais)
Max Breton (Beaujolais)
François Décombe, La Haye (Bordeaux)
Isabelle Carles et Franck Pascal, Jonc Blanc (Bergerac)
Bénédicte et Grégoire Hubau, Moulin Pey-Labrie  (Fronsac)
Elian Da Ros (Marmmandais)
Jean-Marie et Cathy Le Bihan (Côtes de Duras)
Magalie Tissot et Ludovic Bonnelle, le Pech (Buzet)
Stéphanie Roussel, Lassole (cotes du Marmandais)
Mathieu Cosse, Cosse-Maisonneuve (Cahors)
Sylvaine et Michel Issaly, la Ramaye (Gaillac)
Myriam et Bernard Plageoles  (Gaillac)
Marc Penavayre, Plaisance (Fronton)
Nicolas Carmarans (Entraygues, Aveyron)
Jean-Michel Stephan (Côte-Rôtie)
Valérie et Philippe Chaume-Arnaud (Vinsobres-Rhône)
Béatrice et Hervé Souhaut, Romaneau d’Estezet (Saint-Joseph)
Marcel Richaud (Cairanne-Rhône)
Guy et Thomas Jullien, ferme St Martin (Beaumes-Rhône)
Bertrand Cortellini, Rouge Garance (Rhône)
Laurence et Antoine Joly  (Rhône)
Jérôme Jouret (Ardèche)
Andréa Calek  (Ardèche)
Gérald Oustric, le Mazel  (Ardèche)
Gilles Azzoni, la Bégude (Ardèche)
Luc Michel, Zélige-Caravent (Languedoc)
Blandine et Pierre Jéquier, Foulaquier (Pic Saint Loup)
Thierry Navarre (Saint-Chinian)
Charlotte et Jean-Baptiste Sénat (Minervois)
Nicolas Gaignon, Loup Blanc (Languedoc)
Maxime Magnon (Corbières)
Geoffroy Marchand, l’Etoile du Matin (Corbières)
Jean-Luc Chossart, Jolly-Ferriol (Roussillon)
Manuel Jorel (Roussillon)
Sylvain Saux, Péchigo (Languedoc)
Cyril Fahl, Rouge-Gorge (Roussillon)
Bruno Duchêne (Collioure)
Gyslaine et Alain Castex, Casot de Maillol (Banyuls)
Frédérique et Etienne Montès, Casenove (Roussillon)
Jean-Baptiste et Antoine-Marie Arena (Corse)
Dominique Hauvette (Baux de Provence)
Peter Fischer, Revelette (Provence)
Raimond de Villeneuve, Roquefort (Provence)
Jean-Christophe Comor, Terres Promises (Provence)
Olivier Rivière  (Rioja)
Luis Arnedo, Bodegas Lacus (Rioja)
Clémentine et Gian-Marco Antonuzi, le Coste (Italie)
Alexandra Bera (Italie)
Matthieu de Genevraye, Clos Ouvert (Chili)
Julien Frémont (cidres)
Eric Bordelet (sidres et poirés)
Laurent Cazottes (eaux de  vie)
Vinaigrerie La Guinelle (Port Vendres)

Loire
Jocelyne et Joseph Landron (Muscadet)
Marc Pesnot, la Sénéchalière (Muscadet)
Jérôme Bretaudeau, Bellevue (Muscadet)
Thierry Michon, Saint-Nicolas (Fiefs Vendéens)
Richard Leroy (Anjou)
Christine et Joël Ménard, les Sablonnettes (Anjou)
Loïc Mahé, Gué d’Orger (Savennières – Anjou)
Bruno Rochard (Anjou)
Sophie et Jérôme Saurigny (Anjou)
Benoît Courault (Anjou)
Olivier Cousin (Anjou)
Mileine et Eddy Osterlinck,Juchepie (Anjou)
Eric Dubois, Clos Cristal (Saumur-Champigny)
Sébastien Bobinet (Saumur-Champigny)
Antoine Foucault, le Collier (Saumur)
Romain Guiberteau (Saumur)
Nicolas Reau (Anjou-Chinon)
Patrick Corbineau (Touraine-Chinon)
Gérard Marula (Touraine-Chinon)
Catherine et Pierre Breton (Bourgueil-Chinon)
Lise et Bertrand Jousset (Montlouis)
François Chidaine (Montlouis-Vouvray)
Sébastien Brunet (Vouvray)
C. et D. Delecheneau, La Grange Tiphaine (Touraine-Montlouis)
Grégory Leclerc, Chahut et Prodiges (Touraine)
Thierry et J-Marie Puzelat, Tue Bœuf (Cheveny-Touraine)
Noella Morantin (Touraine)
Pascal Simonutti, le Pré Noir (Touraine)
Pascal Potaire, les Capriades (Touraine)
Isabelle et Hervé  Villemade, le Moulin (Cheverny)
Christian Venier (Touraine)
Olivier  Lemasson, les Vins comtés (Touraine)
Emile Hérédia, Montrieux (Côteaux du Vendômois)
Eric et Christine Nicolas, Bellivière (Jasnière-Ctx du Loir)
Nathalie et Christian Chaussard (Jasnière-Ctx du Loir)
Noella et Jean-Pierre Robinot, l’Ange vin (Jasnière -Ctx du Loir)
Renaud Guettier, La Grapperie (Côteaux du Loir)
Sébastien Riffault (Sancerre)
Alexandre Bain (Pouilly-Fumé)
Pierre Beauger (Côtes d’Auvergne)
Patrick  Bouju, La Bohème (Côtes d’Auvergne)
Jean Maupertuis (Côtes d’Auvergne)

Boire plus que de raisin

un monde à part des anges...

un monde à part des anges...

Boire plus que de raisin

Plus que dans aucune autre bouteille, il y a du jus dans les vins naturels. Sous le bouchon, la vie, préservée  d’une pharmacopée œnologique castratrice. Dans le flacon, l’esprit, celui des hommes souvent fragiles, parfois en danger, qui vont loin parce qu’ils s’expriment vraiment. Mais dans le discours, l’humour. Toujours l’humour…

Dans le règne agricole, le vigneron fait figure d’élite : c’est celui qui va jusqu’à la transformation du fruit qu’il a cultivé. En y regardant d’un peu plus près, on réalise que son outil de travail est un arbre, une plante pérenne qu’il mettra en terre pour que les générations futures en récoltent les meilleurs raisins. Voilà qui donne encore un peu d’altitude. Mais tous n’ont pas grimpé si haut et le commun arrache dès que la vigne produit moins.  En s’approchant encore, on y devine l’humilité de celui qui voit parfois sa récolte décimée par une colère météorologique. En mettant le nez dans le vin nature, on comprend soudain l’intégrité du type qui est capable de verser des hectolitres à l’égout pour avoir boudé les subterfuges œnologiques. Voilà qui donne déjà une idée du bonhomme. Haute.

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