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Liquide physiologique.

Certains sportifs vont en Suisse se faire transfuser, se régénérer. En tant que sportif de haut niveau, moi-même, je peux vous affirmer que celà ne vaudra jamais une transfusion de poulsard 2007 de chez HOUILLON-OVERNOY. La fraicheur, la fluidité et ces arômes de poivre. L’abbé SOURIS peut aller se rhabiller avec son élixir.

 

La Madura, viens nous servir à boire!

Il faut le dire très haut,

les vins du domaine La Madura

sont une source de plaisirs raffinés et surprenants,

puisque cette cuvée de blanc

est issue de sauvignon,

qu’elle est produite dans la région

de St Chinian,

et qu’elle est d’une fraîcheur remarquable.

La cuvée “classic”, déjà éclatante,

n’est que la petite soeur du “Grand Vin”,

capable de tutoyer un tagine de poulet aux citrons confits avec bonheur.

Même dualité et même qualité en rouge.

Morteau avant minuit

Marc, le roi de la choucroute, avait fait venir en contrebande

diverses denrées jurassiennes.

 Une petite visite en fond de cave avait permis de ramener au jour des bouteilles oubliées à dessein. Et celà tombait bien,  leur jour de boire était arrivé. Drappier Brut Nature version sans soufre pour le décrassage des papilles, en préchauffage Selosse Brut Initial. Ah! J’oubliais magnum d’Oncle Léon 2003 de Bruno Schueller en pré-précombustion. Puis avec la choucroute, un vent de douce anarchie a soufflé, Riesling Muenchberg 2003 d’Ostertag, même cépage décliné chez les Schueller, Clos St Hune 1977. Pour raffraichir, Lou Pépé 1998 de Cantillon, Jacquesson Grand Cru 2000. Reprise dessert avec le Bildstoecklé 2001 de Bruno S. Nouvelle pause pour goûter la nouvelle cuvèe de chez Gramenon : l’Elémentaire 2007. Au son du gong, narghilé et cigare pour aller vers la fin de la nuit, là où l’on peut rencontrer de vieilles bouteilles de rhum solitaires qui n’attendent que votre charmant gosier pour se précipiter vers 2009.

Boire des clous

Après de longues années d’affinage en cave (d’oubli, en fait),

ce magnum a été sacrifié pour agrémenter une tarte fine aux rougets,

eh ben, comme dirait Michel Bettane, on a pas été déçus du voyage!

Ce n’est pas un grand vin blanc de Vendée, c’est un grand vin blanc tout court,

et la preuve qu’on peut réussir même quand on est Chouan.

Bravo Thierry!

Trop rapyde

C’est par cet orifice que se sont écoulés 75 cl de côte du Py 2005

de Monsieur Foillard, hélas, pauvre pomme que je suis,

c’était la dernière bouteille d’une caisse de 6

et celle-là commençait à goûter divinement: harmonie totale.

Alors, je lance un appel:

arrêtez de vous jeter comme des sauvages sur ces splendides flacons,

laissez-leur une chance d’atteindre leur apogée. Un peu de retenue, quoi!

Oui, je sais que c’est dur…

Mario d’Albenga

12h30 Aéroport. Je récupère mon vieux compagnon de route : Jacfé. En arrivant au 20 sur 20 Franck nous annonce qu’il y aura un invité de dernière minute : Mario. Mario est italien, la soixantaine bien enveloppée, la mine joviale du paysan qu’il ne faudrait pas prendre pour ce qu’il n’est pas.Chaque semaine il livre le restaurant en fruits et légumes.  Serrage de main virils mais corrects et nous passons à table. Pour entâmer les hostilités notre prévenant camarade a mis au frais un magnum d’Oncle Léon 2003 des SCHUELLER Père et Fils. Pour parler de manière trés critique de cette cuvèe, Jacques en fera volontiers sa crème de beauté le jour où l’on arrivera à la mettre en tube. J’avais bien remarqué la barquette en alu en bout de table, sans plus. Franck dégoupille le couvercle tout en nous expliquant que Mario a préparé cette petite spécialité à notre intention. L’avant-veille un de ses copains, pêcheur, lui a livré quelques anchois qu’il a mis à mariner dans une préparation d’huile d’olives, persil, citron,aïl, piment, olives noires hachées. L’huile étant figée par ce froid méditerranéen, dont on arrive pas à imaginer l’intensité au dessus d’Avignon, nous guettons l’instant où elle retrouvera sa fluidité. Morceaux de pain en main, nous sommes dans les starting-blocks. P…c’est long. Top c’est parti! Et là reviennent du plus profond des âges nos instincts primaires. C’est tellement bon que le premier qui survole mon assiette sans autorisation préalable, je lui claque le museau. J’ai déjà assisté au spectacle de dauphins chassant un ban de loups, eh bien là c’était un peu pareil mais avec des anchois morts, ce qui nous facilitait grandement la tâche. Ce serait mentir d’affirmer que l’accord Oncle Léon-Anchois était parfait, mais les deux étaient tellement bons que c’en était sans importance. Une ou deux histoires poëtiques pour parfaire et les instants deviendraient mémorables. Et encore merci Franck et Mario.

Chardonnay, envie d’en r’boire !

Le Club des Talibans a son siège social sur le Quai des Sarrazins. Mais quand la bise fut venue avec Dame Hiver qu’avait frappé à l’huis et bla, bla, bla,……… ils s’étaient dit ” Mes amis! mes amis! le temps est venu pour nous, si nous ne voulons attirer les foudres de Bacchus, d’honorer sa personne et lui prodiguer offrandes et autres colifichets!”.

Pour ce faire nous avons déposer au pied de son autel 500gr de truffes, 2 bouteilles de Tout’en Bulles de Michèle AUBERY-LAURENT, 2 champagnes Les Béguines de Jérome PREVOST (mise 2005), 1LARMANDIER-BERNIER Terres de Vertus 1er cru, 1 SELOSSE Exquise, 1 poiré Granit d’Eric BORDELET, 2 Grange des Pères en blanc de Laurent VAILLE 2001 et 2002, 1 Dilettante rouge 2007 de C et P BRETON, 1 Rieussec 1999. Et puis n’étant pas sûr que celà suffise nous avons rajouté 2 magnums de Chateau Moulin-Pey Labrie 1992 et 1994, 2 magnums de VALETTE Père et Fils (1 Mr Noly 2000 et 1 Viré-Clessé 2004), 1 magnum Domaine de Chassorney 2004 de Fred COSSARD.

Eh bien vous me croirez si vous le voulez mais Bacchus nous a dit qu’il n’était pas dans son assiette et que plutôt que gâcher tous ces magnifiques présents il préférait que nous organisions un repas en son honneur, qu’il accompagnerait de toute sa bienveillance.

Bon! ben, nous nous sommes dévoués hier soir. Il ne faut pas contredire son Dieu. Surtout s’il croit en vous.

Je ne sais pas vous !

mais moi, en ce moment, j’ai la papille accueillante. Il y a queques jours c’était l’anniversaire de ma future fiancée. Pour ce faire j’avais mis deux bulles au frais et un gamay dans l’escalier de la cave. Une Tout’en bulles de Gramenon à l’apéro, un Fleurie 2003 d’Yvon METRAS et pour se finir un Vouvray pétillant de Catherine BRETON “La Dilettante 2005”. Eh bien, ces bouteilles étaient comme mon amoureuse encore plus savoureuse que l’annèe dernière. Vivement novembre prochain!

JAYER j’en ai !

Mon Ami A.A. a beaucoup d’humour. Sur la route du retour d’un voyage en Bourgogne il m’appelle et me dit : “Ooooh! Grokéno! J’ai du JAYER pour toi”

-” Oh Pute borgne, du JAYER ? la vache ! j’en ai bu qu’une fois et en plus, juste une gorgèe d’une bouteille qu’un arracheur de dents marseillais avait acheté à prix d’or.”

-” Oui, oui du JAYER ! dés que je peux je te LES expédie!”

-“LES expédie ?????”

-“Eh bien oui LES. Tu crois quoi ? Nous les Corses quand on offre à un Ami. Tu crois qu’on chipote ?”

Autant dire que la journèe me parut radieuse.

Quelques jours plus tard je recevais quelques exemplaires de Cros-Parentoux de chez Henri JAYER.

Simple et classieuses les étiquettes. Faut que je me souvienne de lui rappeler qu’il pense la prochaine fois à ne pas oublier les parties verre et liquides.

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