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Adieu Brazil ! Bonjour Cellettes !

L’obsession  irrépressible du corps parfait a souvent poussé de pauvres esprits à des choix sans retour. L’image imposée par les magazines est incontournable, on se doit de ressembler à l’Icône, alors pour continuer à plaire la facheûne victime sacrifie à la norme. Direction le Brésil et ses cliniques spécialisées qui vous implantent, vous réduisent, vous raffermissent, vous allongent, vous amincissent, vous injectent le produit miracle. Souvent insatisfaite et jamais remboursée.loire octobre2009 002

Eh bien, Mesdames, le laboratoire scientifique de GLOUGUEULE, en étroite collaboration avec Isabelle et Hervé VILLEMADE, a découvert et mis au point le produit miracle. Ce produit, dont on peut affirmer sans risque aucun d’être démenti par les plus hautes instances scientifiques, vous rendra plus belle de jour en jour, surtout de l’intérieur. Avec La Bodice, c’est plus qu’hier et moins que demain jusqu’aux bouts de les temps infinis du mOooooonde. Subtil assemblage de sauvignon pour 70% et 30% de chardonnay “La Bodice 2006” a produit des résultats au-delà de nos espérances. Mademoiselle D. B., notre blonde, dont on attend toujours le retour de la soeur jumelle *, s’est fort complaisamment prêtée à notre expérience.

Attablée au Restaurant Les Côtelettes (4 Impasse Guéméné – Paris IV – Tel : 01 42 72 08 45) il lui a suffi de deux verres de La Bodice pour se retrouver illico dotée d’une superbe paire de pectoraux. Alors on dit quoi ?loire octobre2009 003

Merci les VILLEMADE ! Merci La Bodice ! Merci GLOUGUEULE !

Domaine du Moulin

Isabelle et Hervé VILLEMADE

97 r Moulin Neuf – 41120 CELLETTES

Tél : 02 54 70 41 76

* : “Retour de la 2eme D.B.” Marche militaire célèbrant la division blindée du Mal LECLERC, première à entrer dans Paris en août 1944. C’est dingue ce savoir que vous accumulez gratuitement grâce à GLOUGUEULE.

Déglustés pour vous

roses-de-lete

Il n’est pas trop tard pour applaudir deux rosés qui nous ont extasiés

cet été, alors qu’ils n’ont rien à voir avec le prototype du rosé sudiste,

et même pas grand chose à voir l’un avec l’autre.

A ma gauche, le Tavel d’Eric Pfifferling,

dont la couleur, déjà, ne joue pas dans la même palette

que le maquilleur de raisins de base,

un rose foncé trouble et troublant venu de nulle part

qui vous allume déjà les papilles à l’avance

avant de les mettre en joie par sa fraîcheur de raisin croquant et pulpeux.

A ma droite, les vignes métissées de Marjorie Gallet

n’ont de rosé que l’état civil qui les inclut de force

dans l’appellation Côtes du Roussillon rosé

alors qu’il faut un oeil attentif pour distinguer

une subtile nuance rosâtre, ce vin étant le résultat

du pressurage direct de 15 cépages blancs, gris et noirs,

provenant d’une même parcelle centenaire

et vinifiés ensemble. Il faudrait plus le considérer

comme un vin blanc,

un grand vin complexe qui, heu…

bon, je ne suis pas Sylvie Augereau,

moi, but I do my best.

Synchrobuvologie – Parte Ouane

nancy-anniv-lucile-003Lucile, ma fille chérie, plus belle des filles de leur papa du monde, s’est retrouvée convoquée à Nancy le jour même de ses 20 ans pour passer un concours. Nous ne pouvions à la fois la laisser affronter ce double stress, le concours et la bascule irrémédiable dans le troisième âge. Père attentionné et dévoué je l’ai donc accompagnée. Un mail puis un coup de fil à l’antenne locale de Glougueule, je savais que nous serions accueillis entre de bonnes mains. Premier jour : houiteures de train, arrivée 18h. Au môment de charger la valise diplomatique dans le coffre de son Opel Kadett l’ami Fred faillit se démettre l’épaule. Deux magnums, neuf bouteilles, une brosse à dents et un slip propre, sur les conseilsnancy-anniv-lucile-011 de ma grand-mère. En préambule nous avons baptisé la cave de cette nouvelle maison avec Substance d’Anselme SELOSSE dégorgée en 2004, sur mon carnet de dégustation j’ai noté : *** Ah la V…, P… ce que c’est bon !!! . A table, juste aprés le benedicite, apéro avec de jolies bulles de Jacky BLOT de La Taille aux Loups, puis nos filles étant nées en 89 Domaine de Mont Redon qui s’est avéré magnifique au fil du temps, les Rouannières 95 du Chateau Pierre Bise sur la tarte. Fin de la Parte Ouane.

L’ivresse décîme et la peur du verre vide.

L’altitude, les plaisirs de la glisse et de la vitesse, dupasquier-003ces sensations que je n’ai jamais ressenties, j’ai décidé de les éprouver au moins une fois. Parti ce matin de la cave je comptais atteindre le camp de base vers 12/13h,  et après une légère collation attaquer la montée de l’escalier du grenier avant la nuit. Seulement voilà, ne tutoie pas l’extrême qui veut. La météo s’est mise de la partie, le pain a croustillé, le comté 48 mois et les rillettes se sont mis en travers de ma route et j’ai essuyé des trombes de Marestel 2003 de chez DUPASQUIER. Il est des moments dans la vie où il est plus courageux de renoncer, tous les exploits du monde ne valent pas la mise en danger d’un seul sauveteur. Du coup je suis redescendu me coucher en me promettant bien de retenter dés que possible. Il est desastreux pour le moral de rester sur un échec, quel que soit le domaine.

Première sortie de Printemps

meme-90-008Dimanche dernier il faisait beau comme partout à Villeneuve-Loubet et comme parfois à Paris. Ma promise et moi avions des fourmis dans le gosier. J’avais ressorti table et fauteuils afin d’annoncer officiellement la reprise des hostilités. Beignets de poutine avec le Macon-Villages 2006 du Consortium VALETTE pour régler la foulée, quelques pâtes aux fruits de mer avec une Hermine d’Or de Jo LANDRON, petit gratin de pommes de terre aux cèpes et roti de boeuf avec Grange des Pères 1998 et 2002 pour la rétro-olfaction. En transition pour ne pas rater la sieste le délicieux Morgon Vieilles Vignes 2003 de Jean-Paul THEVENET. Certains d’entre vous se diront que cinq bouteilles à deux n’est pas raisonnable. Qu’ils se rassurent nous n’étions pas seuls. Nos enfants aussi boivent.

Lenoir est une couleur

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Si son étiquette ressemble à un délire retro-moderniste années 70, le contenu de cette bouteille est totalement en dehors des modes, il est juste le résultat d’une vraie tradition qui n’est jamais passée par la case chimie, qui respecte le temps nécessaire à la révélation d’un terroir. Ce résultat est tout en douceur, en délicatesse, en finesse. Quand on boit ce vin, on se pince à l’idée que le cabernet franc puisse passer pour un cépage ingrat.

Ca valette le coup d’attendre

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Si c’était toujours comme ça, la Bourgogne,

on surfe sur un plaisir renouvellé à chaque gorgée

jusqu’à la dernière goutte.

Qui arrive juste un petit peu trop tôt.

Wenesday, sunny wenesday !

J’aurais du m’en douter à voir la lueur d’énervé au fond de ses yeux. L’arracheur de dents était en forme. Quelques coups de hallebarde entre dents et gencives pour tester mon sens de l’amitié. “Même pas mal!” j’ai dit. “Bon, c’est pas le tout mais on va être en retard ! Tiens, regarde! j’ai pris une Confiance 97 de la Soumade, on verra bien comment cela a vieilli”. Aprés un footing apéritif nous avons rejoint le restaurant distant d’une bonne centaine de mètres. Notre camarade n’ayant pas fini son service nous avons dégoupillé le Rasteau qui s’est révélé fruité, puissant et fort agréable. Ce garçon en avait encore sous le pied sans contest. mercredi-bloody-wenesday-016Le beau Mario, notre ami italien d’Albenga, n’a pas tardé, suivi de près par Olivier. Olivier est protestant mais tendance franchement Calvin. On sent bien que pour lui Luther c’est pas du plaisir. Franck attaqua d’entrèe “On va commencer par du vrai vin, dit-il, en posant délicatement sur la table un Clos des Goillotes 2000 de Prieuré Roch”. La claquasse d’entrèe de jeu. mercredi-bloody-wenesday-021-1Ah P***** j’en ai pas goûté souvent mais à chaque fois la même sensation. C’est le printemps avant l’heure. Des arômes de vieilles roses, fleurs fânées presqu’entêtantes et cette fluidité. Histoire d’en remettre une couche aux deux adeptes de grandes étiquettes, Franck envoya la deuxième lame avant que nos papilles ne se rétractent avec Clos des Corvèes 2004 du même Henri Frédéric ROCH. Quelle piqure de rappel ! J’envisageais la fausse pâmoison afin de me faire humecter les lèvres avec les dernières gouttes que tout le monde convoitait du regard. Pas besoin de simuler, une Substance de SELOSSE annonçait son entrèe en gare. Que dire ? Que dire d’autre que ” Ah la V…..vraiment la vie est belle aujourd’hui” (Ne pas oublier de penser à noter : voir si cela existe en magnum, en jéroboam s’il le faut). mercredi-bloody-wenesday-0273Le soleil printanier, la bonne compagnie, l’enchainement à la table parfait, tout nous poussait inconsciemment à prolonger ces instants magiques. L’énervé de la première heure lança, soudain : “J’ai les clés de la cave ! Ca vous dit ?” S’il le faut, mais seulement s’il le faut, nous irons avec toi à la cave, tout de suite mais maintenant. Le trajet piétonnier dura un bon quart d’heure pendant lequel nous avons restructuré l’INAO, vôté les lois, promulgué les décrets nécessaires pour contrer les gommeux de Bruxelles. “PQ qu’est-ce qui te ferait vraiment plaisir de boire?” Alors ça, c’est la question redoutable. mercredi-bloody-wenesday-031-1Moi je sais bien ce que j’aimerais boire et dont je n’ai bu qu’une gorgèe il y a fort longtemps, c’est Henri JAYER. La gorgée, c’était Vosne-Romanée. Mais c’est pas de la quille à deux euros que tu ouvres subrepticement sur un coin de table pour te rincer le carrelage de l’arrière-boutique. J’ai donc émis les sons nécessaires : ” Henri JAYER !”. ” Oh P….. ! C..! lui ! y’s’mouche pas avec le dos d’la cuiller ! JAYER, dis donc tu t’fais pas caguer ! Carrément JAYER !” Pendant une minute j’ai presque regretté avoir formulé mon voeu, mais pour qui connait bien le lascard, celà fait partie du scénario. L’homme a quelque peu trainé sa jeunesse pas loin de la Canebière et toute absence de cette séquence du film devrait être prise pour un signe avant-coureur de maladie grave. Un peu comme la scène de l’achat de la fausse barbe sur le marché dans La Vie de Brian des Monthy Python, tu ne peux pas simplement acheter, tu dois marchander. Eh bien là il faut absolument qu’il nous fasse le coup du coût. Moi j’aime bien, j’en rajoute, je lui dit que pour lui c’est que dalle, que c’est pas ça qui va deséquilibrer son budget. Selon ma forme je peux aller jusqu’à lui porter le fond de teint jusqu’à pivoine violacée. Et là, normalement, si j’ai été bon, j’ai le droit à mon crédo : “P….. de gaucho de M…., tu peux voter à gauche!” Pour moi c’est comme une médaille de plus sur le plastron, ou une bougnette sur le ticheurte de Mimi, notre mannequin vedette, l’homme dont les mains ne sont faites qu’à base de pouces de mains gauches. mercredi-bloody-wenesday-107” Bon allez ! On ouvre JAYER !” Ouverture respectueuse, carafage délicat opéré de main de maitre par Bruno, super sommelier monégasque. La patience fut largement récompensée. Le pinot grandiose, suave, croquant de fruit, puissant, persistant, frais. Enfin tout ça pour vous dire que c’était superbement bon. Le liquide annonçé par les étiquettes que m’avait envoyées Antoine ARENA, tant attendu, venait d’entrer à jamais dans ma pauvre mémoire. Nous n’en étions à ce môment précis qu’à la moitié de notre voyage. Je vous conterai la suite de cette aventure lors d’une autre veillée bachique.

Quel effet Eric !

Petite virèe rhôdanienne qui avait pour première halte Eric PFIFFERLING à Tavel. Le genre de liquide qui remplit toute LA condition du bon vin. A savoir, qu’aprés cinq minutes de station verticale une bouteille peut être couchée sans aucun risque d’offenser Bacchus. C’est bon, c’est gourmand, ça parait simple et facile. Un printemps sec et ensoleillé,quelques francs camarades, le pain du Fournil du Marché à Cagnes sur Mer, une charcuterie de bon aloi : du saucisson, de la rillette, du jambon et puis les vins d’Eric.

Ah oui ça j’en veux Anglore et Anglore.

Les nouveaux “pipe-all”

C’est un signe des temps. Tout, tout de suite. Heureusement dans ce marasme surnagent certaines personnes qui possèdent encore certaines valeurs. Boire ? Oui ! Mais pas n’importe quoi ! et surtout pas avec qui ! Voilà pourquoi Olivier LABARDE a décidé de boire seul, avec quelques camarades, mais pas moi pass’que j’pouvais pô à caus’d’mon p. de m. de travail de c., ces quelques flacons. Grand bien leur fasse à cette bande d’enf……ants gâtés.

Copyright for all countries, included Glougueuland : Peter LOVE

Abondance de biens nuit.

Je ne sais si ce sont les deux artichauts farcis ou le fait d’avoir repris au moins trois fois des “spaghetti alle vongole”, toujours est-il qu’aprés avoir bu largement sa part du magnum de Mémé 2003, du Selosse cuvèe Contraste, du Arena Grotte di Sole blanc 2004, du Puligny-Montrachet “Les Pucelles” 2002 du Domaine Leflaive, du Richebourg 1er Cru 2000 des Domaine Leroy, mon ami a ressenti ce que j’appellerais pudiquement “du vague à l’âme”.

 “Kéno y faut qu’tum’ramènes chez moi…., maint’nant !”. Le ton péremptoire laissait transparaitre le caractère urgent de la chose dite. Quelques mètres à l’air libre et c’était l’accident de décompression. Une remontée trop brusque d’une cave peut être fatale. Je me suis tout de suite mis à la recherche d’un caisson hyper-bar, rien. Je déposais délicatement mon camarade sur un banc et m’urgençais vers la voiture. Quelques minutes plus tard je récupérais le Grand Bleu à son dernier palier avant retour parmi les hommes. Nous n’avions pas fait un km à l’horizontal que l’appel du large se refaisait sentir. Vitre grande ouverte mon ami avait décidé de se délester du superflu. Roulant sous une pluie drue, je ne m’inquiétais pas outre mesure du caractère “graffitti spaghetti” sur le noir métallisé de la portière. La nuit tombée je remettais mon ami entre les mains de sa femme et regagnais mes pénates. Je trouvais bien qu’il régnait une petite odeur fortement iodée, un peu comme qui dirait le Port de Vannes à marèe basse. Ma main faisant office de chistéra renvoyant les effluves de ma bouche vers mon nez, j’attribuais ce léger fumet à ma “propre” haleine. Travaillant fort tôt, donc de nuit, ce n’est que le lendemain midi que j’ai découvert que quelques membres du troupeau de pâtes n’avaient pas pu accomplir l’irréparable saut vers l’inconnu et avaient préféré, à l’aide de leurs petits ongles, s’accrocher aux éléments de cuir de la portière. La notion de calligraphie malodorante venait de naitre. Une petite heure de nettoyage, juste aprés déjeuner et hop! Comme tout monument aux morts en décembre, tout dépôt de gerbe avait disparu. C’était compter sans les clandestins qui ont trouvé refuge à l’intérieur de la portière et dont parfois certains réaparaissent au hasard des remontées de vitre. C’est aussi ça l’amitié, l’art de semer ces petits pavés de granit qui feront que l’autre pensera à toi à chaque fois qu’il se baladera pieds nus dans le noir.

Merci Kopin !

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