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Viendez à la Librairie Torcatis le Vendredi 22 Mai à Perpignan

30 Nuances de Gros Rouge

Vendredi 22 Mai à 18h – Librairie Torcatis à Perpignan

RENCONTRE AVEC Philippe Quesnot auteur de l’ouvrage
TRENTE NUANCES DE GROS ROUGE paru aux éditions de l’Épure.

VENDREDI 22 MAI A PARTIR DE 18H00 A LA LIBRAIRIE TORCATIS
Philippe Quesnot raconte ici avec truculence 30 de ses aventures et rencontres,
chacune est associée à un de ses vins de prédilection.

En présence de Vincent Cantié du domaine de LA TOUR VIEILLE
Nouvelles, contes ou chroniques, les menus récits de la collection Mise en appétit livrent autant de plaisirs de bouche que de mots d’estomac. Sous forme de souvenirs, d’anecdotes et de fictions, chaque auteur y dévoile de subtiles, drôles et émouvantes liaisons entre mots et mets. «- Pourquoi tant de magnums ? La cave est pleine ! – Parce qu’en dehors de l’immense amour que je te porte, j’aime aussi manger, boire et rire ! Même bêtement, oui, mais surtout j’adore me sentir parmi mes amis et partager ces instants qui vous feraient oublier que l’éternité vous attend au bout du chemin. Je ne suis pas vigneron de talent, ni vinificateur prodige mais je sais me tenir à table et possède un estomac tolérant, de plus je chausse du 46 et, généralement, j’affronte les bourrasques de fin de soirée en marin courageux. À la compréhension de l’univers dans sa quatrième dimension, j’ai préféré ces qualités, elles m’ont permis de vivre de belles rencontres et quelques grands moments. »

Architecture Du rable

Jacques Chirac l’avait bien dit : »Le bar est en feu et nous restons accoudés au comptoir ». La planète fonce vers le néant et nous regardons dans le rétroviseur. Une des solutions passe par une approche collective, un ralentissement de la consommation et une gestion raisonnée des ressources naturelles. Consommation maitrisée et recyclage contre obsolescence programmée. Mais que n’avons nous auparavant regardé la nature et appliqué ses principes?

Au hasard, prenons la gente vigneronne et étudions bien nos sujets. Que remarquons-nous chez la plupart de nos spécimens?… Alors!?… Allez faites-un effort!… Quel est ce trait commun qui aurait fait d’eux dans la première moitié du siècle dernier des hommes respectés, admirés, pour tout dire enviés au fort potentiel de séduction?… Eh bien oui! Leur silhouette! Elle était toute en rondeur. Ils avaient déjà intégré les grands principes de l’aérodynamisme, nulle prise au vent, compris que leur corps se devait d’être parfaitement isolé. Jour après jour, ils se composaient une confortable isolation qui se devait d’être équitablement répartie afin d’éviter le redoutable pont thermique, qui peut réduire tout effort à néant si l’on n’y prend garde.

Et qu’ont fait les architectes contemporains en développant les Bâtiments Basse Consommation, sinon appliquer à nos habitations les principes que nos amis mettent en pratique au quotidien depuis des générations? Les vignerons font avancer la science et notre monde ingrat l’ignore. Mais en moi, tout au fond, subsiste un doute qui me turlupine et m’habite : « Où est la faille? » Car s’ils possèdent bien l’ensemble des éléments indispensables, et la-dessus aucun doute, pourquoi consomment-ils tant?

Un peu de culture, que diantre! Ne fera pas de mal.

Qu’advienne un jeudi avec des amis, un jeudi au goût amer, un jeudi en manque d’inspiration. Nul vigneron persifleur présent sur la toile, les instances dirigeantes de L.D.P. aux abonnés absents, pas de camarade qui puisse au moins vous mettre sur la voie d’un potentiel commérage ou vous fournir la matière à la mise sur le marché de vilénies ciselées que vous savez fort appréciées au Nord de la Loire et dans la capitale. Que faire? Qui est susceptible de vous venir en aide dans un désarroi aussi profond?

Le Bouquin des Méchancetés

Chez Robert Laffont, une pure merveille dont vous vous délecterez, un livre de chevet indispensable.

L’éditeur Robert Laffont a pensé à nous. Dans sa superbe collection « Bouquins » vient de paraitre « Le Bouquin des Méchancetés », un travail incroyable, réalisé par François Xavier Testu. Une compilation extraordinaire de plus de mille pages, fruit de nombreuses années de recherche où l’auteur nous prémâche le boulot. Tel un dictionnaire, vous allez pouvoir vous balader au gré de vos envies et faire la connaissance du méchant de service d’abord à travers sa biographie puis vous délecter de ses perfidies et terminer par un écho formulé par ses contemporains. Cet ouvrage est une pure merveille aux saveurs délectables qui vous fournira à bon compte des réparties percutantes pour la somme ridicule de 30€. Finies désormais les attentes interminables chez votre médecin, vétérinaire, avocat, garagiste, fiancée, plus obligé de mettre le nez dans le Paris-Match de l’an passé, toujours à portée de main ce livre vous rendra le sourire et pourrait même vous procurer un bon gros paquet de plaisir.

DÔôo BrAaaZzziLL !

La baie de Cannes

La baie de Cannes avec en arrière-plan, les îles de Lérins.

Nous sommes à quelques heures de la révélation d’un des plus grands scandales de l’histoire du vin et les grugés de service ne s’en seront pas rendu compte. Il faut reconnaitre là, l’immense talent du chef d’orchestre, de l’auteur machiavélique de ce plan génial dont le nom est déjà apparu par ailleurs, dans le Jura si je ne me goure-je. Les grandes arnaques, en tous cas celles qui marchent le mieux, sont toujours les plus simples. Prenez une petite dizaine de vignerons que vous aurez piochée parmi les membres de l’association dont vous  êtes à l’origine et accessoirement le président, présentez-leur comme un privilège, dites-leur qu’il sont les élus, que vous organisez à leur intention un voyage exceptionnel en Amérique du Sud. Demandez-leur de nombreux échantillons en magnums dans de grands millésimes car ils vont devoir marquer les esprits des dégustateurs de manière indiscutable. Parlez de leur renommée naissante au Brésil qui se doit d’être confirmée, de marchés colossaux à l’export, de soleil à la sortie de l’hiver, de plages de sable fin, de strings microscopiques, des formalités, de la douane tatillonne, des acomptes en espèces déjà versés pour s’assurer les meilleures colonnes dans les revues spécialisées, des passages télé, des journalistes influents. C’est bien le bout du monde si vous n’en attrapez pas un du Beaujolais, deux ou trois de la Loire, un du Jura, deux du Rhône. Il vous aura fallu, pour parvenir à vos fins, la complicité d’un baron, un homme de l’art, un historique dont la réputation dans le domaine de la dégustation n’est plus à démontrer. Je ne peux citer son nom, trop dangereux, mais retenez que les deux syllabes qui le composent sont redondantes et identiques à la seconde qu’émet la sirène du camion de POMpier. Il aura par son discours consolidé tous les arguments que vous aurez avancés, il vous aidera à ferrer vos beaux poissons de ce début avril. L’appât n’en sera que plus facilement engamé. La suite du plan est d’une simplicité désarmante mais nécessite malgré tout une attention de chaque instant. Le plus difficile étant certainement de leur faire admettre que le vol Paris-Rio se fait désormais en 1h30 et que les locaux parlent naturellement un français sans aucun accent. La confusion mentale faisant partie du quotidien et régnant en maitre chez un certain vigneron du Saumurois, l’entourloupe aura été avec lui des plus aisée. Quant aux autres je pense que l’emberlificoteur en chef aura su endormir leur conscience par d’habiles discours comme il sait si bien en produire au quotidien, empocher le colossal pactole dont il les aura allégé sur ce coup et retapisser les nombreux rayons de sa gigantesque cave. Pour plus d’informations sur cette affaire, Glougueule vous conseille de suivre le fil de l’A.F.P., les détails ne devraient pas tarder.

Philippe Quesnot, envoyé spécial permanent dans les Alpes-Maritimes.

Écoutons Saint Gloud par la voix de son prophète.

J’ai écouté le conseil que m’avait donné ce Glodoaldien venu célébrer le nouvel an avec nous. Quatre planches, une bonne terre bien noire chargée en humus et les bouteilles vides posées tête-bêche, bien orientées plein sud. Il m’a recommandé d’attendre cent jours après l’apparition de la fleur avant d’entamer mes vendanges, donc patience. En attendant et dans le cadre de nos expériences scientifiques menées en partenariat avec le CNRS, durant cette expérience Glougueule vous tiendra au courant de ses avancées. Ce saint homme, alors qu’il me demandait de lui remettre les clefs de ma cave, m’a aussi enseigné qu’un paquet de connaissance judicieusement investi dans un fond commun de placement pouvait à moyen terme rapporter son lot de sagesse et que je ne tarderai pas à le découvrir, devin avec ça.

Mon plan de semis de printemps.

Mis en place d’un carré de semis sur les conseils de mon ami Gloud.

Des Clodoaldiens, disciples d’Attila.

Pour qui aurait vu « Sans peur et sans reproche* », film trop méconnu de Gérard Jugnot, notre fin d’année, et plus particulièrement celle de ma cave, ne serait pas sans lui rappeler les pillages des troupes de Charles VIII parties à la fin du XVe siècle conquérir le Royaume de Naples. Le Chevalier Bellabre et son régiment profitent d’allers et retours entre Royaume de France et Italie pour piller, saccager et violer. Avec une attention plus soutenue pour le château qu’occupe Dame Jeanne. Nous avons reçu le 31 un couple de Clodoaldiens missionné par leur saint patron pour tenter d’évangéliser une troupe de mécréants devant se réunir le soir même à La Seyne sur Mer. Comme il se doit, après les avoir cueillis à la descente de l’aéroplane, nous leur avons offert le couvert.

Un, deux, trois. Allez on boit.

Viognier, grenache et chenin, dans l’ordre d’arrivée. Pas de réclamation.

De toute évidence plus que les nourritures terrestres, les liquides retiennent toutes leurs attentions. Une bouteille du Viognier 2012 des frères Lattard pour mettre les papilles sur la bonne voie, suivie d’une exceptionnelle cuvée Pascal S. 1999 de chez Gramenon pour finir sur Les Rayelles 1997 du Château Pierre Bise. L’homme me conseilla de prendre quelques précautions quant à la soirée à venir et la durée du trajet toujours incertaine. La Tour du Bon 1998, Château Moulin Pey Labrie 1992, Les Comeyres 2009 de l’Anglore, Marguerite 2010 du Domaine Ganevat, Carco rouge 2004 du Domaine Arena et Fleurie 2009 d’Yvon Métras, tout ça en magnums et pour plus de sûreté il me conseilla de compléter mon choix par l’adjonction d’un carton de 6 bouteilles sur lequel il indiqua au marqueur « en cas ». Une Dolia 2010 de Dominique Hauvette, un « Pète la soif » de JP Thévenet, une Dilettante à bulles des Breton, un Mazière de la grande époque, un Buisson Pouilleux 2009 des frères Puzelat et Victoire 2012 de Nicolas Reau. Puis comme il était prévu qu’une certaine heure venue nous nous enverrions des messages de bonheurs à venir et félicité par nuages de fumée interposés, une bouteille longue et fine de 50cl, à l’équilibre instable, qui ne rentre dans aucun carton, à base de reine-claude distillée par un ami, Laurent Cazottes, que l’on ne nomme plus.

Chardonnay, gamay et encore chenin. Passez à l'encaissement.

Chardonnay, gamay et encore chenin. Passez à l’encaissement.

Et c’est à l’heure de nous quitter, alors que nous allions, ma fiancée et moi, prendre le chemin du retour, que nos évangélistes nous demandèrent de bien vouloir les déposer à l’aéroport de Nice afin de rejoindre leur contrée d’origine sous peine d’excommunication.  Partant à 10h, la durée du trajet étant d’une heure trente, l’heure de décollage à 15h passées et n’ayant pas à enregistrer leurs bagages, que pourrions-nous faire entre 11h30 et 14h, sachant que dans le congélateur somnolaient un troupeau de boudins noirs de chez Autran? Nous avons réfléchi à leur sort avec Bel Air et Clardy 2006 d’Alice et Olivier De Moor qui nous a remis sur les rails. Pour le boudin noir, Jean Maupertuis nous a bien aidé avec La Plage 2012 qui, après un petit coup de carafe, nous a régalé. Nous avons fini en douceur avec la Grande Sélection 2005 du Domaine Richou, un chenin moelleux qui nous a porté jusqu’à 14h. Au moment des adieux l’homme m’a conseillé, vu les quantités que j’ingurgite, de prévoir des semis de printemps afin de maintenir permanent un certain nombre de bouteilles arrivées à maturité, puis il m’a béni avec le maquereau fumé de chez Raimond Lecoq que nous lui avions offert, seul stratagème pour l’éloigner de notre cave.

Les beaux poissons de Raimond.

Anguille fumée entière accompagnée de ses maquereaux.

* Rappelons que nous avons dans ce film une des plus belles répliques de tout de le cinéma français. A chaque halte Bellabre honore Dame Jeanne, d’abord bien malgré elle ensuite avec son consentement puis son enthousiasme. Alors que Dame Jeanne montre quelque tendresse à l’endroit du Chevalier Bayard, Bellabre semblant jaloux, Dame Jeanne le lui fait dans la remarque, il avoue : »On viole, on viole et on s’attache! »

Zoé aux 7 erreurs avec Glougueule et le Saleya de Shangaï.

Zoé Thouron et Glougueule vous offrent un moment de détente en compagnie de nos nouveaux amis du restaurant Saleya à Shangaï.

Le vin se mire.

Pour démarrer un facile. Le faussaire avait oublié son niveau à bulles, il s’a gourré, le bougre.

Dans un épisode précédent nous avions fait la connaissance de ce sympathique restaurant français installé en Chine dans lequel un de nos correspondants avait découvert aux murs des dessins ressemblant étrangement à ceux qu’avait créés notre très chère collaboratrice.

Tronche de vin

Utilisation d’un filtre UV spécial pour faire des yeux rouges sur les photos.

Femme ou homme de glou sauras-tu enfiler ton costume d’expert et repérer les différentes erreurs de reproduction que le copiste du Saleya a laissées? Pas facile, il est vrai. Cet homme de l’art a dû prendre des cours du temps de sa jeunesse avec Fernand Legros, célèbre faussaire des années 70, car il te faudra subtilement analyser tous les détails et les moindres recoins.

Trop fastossh celui là!

Comme le sommelier, notre ami avait oublié ses lunettes. Pas assez de place ou choix d’une trop grande échelle sur le pantographe. Gasp! Diantre!

Si la tâche s’avère trop ardue, contacte le Saleya, ils se feront un plaisir de te venir en aide. Allez Bonne Chance!

« Saleya » à Shangaï, une moderne version du mécénat.

Quand on consulte le site de Thomas Thévenoud, le député qui a peur de l’administration, rien depuis juin 2014. Cet élu a perdu la mémoire. Faut-il y voir un signe des temps, et à travers, l’apparition de nouveaux syndromes que les instances médicales n’auraient pas détectés sur les radars? Cet homme a la phobie de la paperasse et des déclarations en tout genre. Et bien il n’est pas seul au monde.

Zoé à Shangaï

Une exposition délicieusement anonyme organisée par le « Saleya »

Dans un registre assez proche, notre belle et talentueuse Zoé, outre de l’admiration que nous avons de son art, est l’objet d’un culte secret d’adorateurs de tous horizons à travers le monde. Un de nos envoyés spécieux a découvert un extrémiste à Shangaï, le restaurant « Saleya », qui a poussé l’idolâtrie jusqu’à omettre non seulement de la prévenir de l’utilisation qu’il souhaitait faire de ses dessins, mais pour conserver plus de promiscuité avec les œuvres, ne pas mentionner le nom de l’auteur et tout ceci afin qu’elle ne soit pas importunée par des flagorneurs qui auraient désiré la contacter pour acheter une de ses illustrations.

De notre envoyé à Shangaï

Le Saleya, à Shangaï, un restaurant-galerie d’art qui s’ignore.

Que de sollicitude, vraiment! Grâce à lui, Zoé peut tranquillement continuer de bosser sans être dérangée par un afflux d’argent soudain qui risquerait de la perturber pour la réalisation de son grand-œuvre. On dit quoi? On dit merci Saleya!

Sélection de Groins Nobles de La Dive 2014

Voici le résultat des courses après un an de travail acharné pour savoir qui est qui ? Et surtout ne pas commettre de boulettes avec qui n’est surtout pas qui ? Comme vous l’allez pouvoir voir, restent des inconnus. Rémi Dazin et moi-même avions largement profité des largesses de nos voisins vignerons et n’avons pas noté les noms de ces sympathiques inconnus qui sont certainement recommandables malgré tout. Qu’ils nous pardonnent et passent nous voir, nous rectifieront. Nous vous disons donc à le semain prochain sur le plus beau stand de le monde de La Dive 2015.

Encore un sept janvier de M…E

Le 7 janvier 1901 naissait Marguerite Gouelle, ma grand-mère paternelle, à Heurtevent, petit village normand. Le 8 janvier 1897 c’était ma grand-mère maternelle Marcelle Baille à Cintheaux, autre coin de Normandie. Mais pour ce qui est des autres 7 janvier je pense à bien y regarder que ma famille pourrait la qualifier à l’unanimité de Journée de Merde. Avec mon frère Jacques, ce jour est celui où nous restons volontiers sous la couette. Si nous devons aller bosser, nous respectons scrupuleusement le code de la route, aucun excès quel que soit le domaine, même les suppliques énamourées de nos chéries n’y font rien. Il faut dire que le 7 janvier 1972 mourait Charles Quesnot, mon grand-père, dans un accident de la route, s’invitant avec son véhicule dans la salle à manger de cette maison mal garée en bord de route dans le hameau de Caillouet. La plaque de verglas sur laquelle il avait pris son élan aidant parfaitement sa Simca Chatelaine à perforer le mur qui lui a assuré une mort bien douloureuse alors qu’il se rendait au chevet de Marguerite, sa femme, qui s’était fait renverser et casser le col du fémur. Diagnostic de l’interne de garde : fracture ouverte du genou, il mourra dans la nuit d’une hémorragie interne.

Trinch!

Charles et moi trinquons à nos 5 et 55 ans dans son bistrot de Bretteville sur Laize

Lui et moi étions nés à cinquante ans d’écart, jour pour jour, et nous préparions l’anniversaire des 70 et 20 ans avec une joie un peu prématurée. Le mercredi 7  janvier 1987, c’était au tour de mon père Daniel d’aller s’encastrer sous un camion à l’arrêt en sommet de côte, le soleil rasant d’hiver l’ayant certainement ébloui. Un médecin qui occupait la voiture immédiatement derrière lui constata le décès et nous assura qu’à cette vitesse il n’avait rien vu et que sa mort avait été instantanée. Alors quand ce mercredi 7 janvier 2015 j’ai appris qu’un attentat dans les locaux de Charlie-Hebdo avait décimé l’équipe présente à la réunion de bouclage, je me suis dit que décidément il ne faisait pas bon mettre son nez hors les draps. Bon jusqu’ici on peut n’évoquer que des coïncidences, un mauvais karma ou des pneus de piètre qualité mais imaginez que je calanchasse un 7 janvier, là je ne voudrais vraiment pas être à la place de mon fils, là est peut-être la raison pour laquelle il tient à garder le patronyme corse de sa mère. Ou alors il aurait honte de son père ??????

Le Pet de Nath. Quelle longueur pour la mèche lente?

Si le pet de nonne est un beignet soufflé et sucré de pâte à choux frite, le « Pet de Nath » est un gâteau dont un des composants est à base de chocolat, les autres ont été transmis par son arrière-grand- mère à Nathalie sur son lit de douleurs, alors qu’elle entrevoyait déjà cette lueur caractéristique que certains qui ont pu faire le trajet retour décrivent comme aveuglante, certes, certes, mais aussi apaisante, les autres ne balbutiant que « Hep Patron! La même chose! ». Vous remarquerez que la prudence a guidé les membres de cette famille qui a su mettre deux générations entre les détentrices de cette terrible recette.

Après le Pet de Nonne, le Pet de Nath arrive dans nos pharmacies.

Mythe ou légende : le gâteau que l’on voit quand on aborde la dernière ligne droite. En arrière-plan, les premières réactions après ingestion.

Ce gâteau à la saveur toute particulière nous a été vanté comme étant LE gâteau que l’on se devait absolument d’avoir goûté avant d’entamer la nouvelle année ou l’ultime saut. Si, comme je vous l’ai dit plus haut, le chocolat est susceptible d’être compté parmi les constituants de cette chose, pour le reste vous devrez consulter la table de Mendeleïev. Un temps de séchage de quatre à cinq jours avant dégustation est requis si vous voulez profiter pleinement de l’ensemble de la palette aromatique. Au delà il sera conseillé de le râper finement et d’en posséder sur soi en permanence l’équivalent d’une grosse boulette dans un gousset étanche tels que le firent les pionniers de la Croisière Jaune, vous ferez face grâce à lui à toutes sortes de situations dont vous sortirez victorieux, selon le laïus officiel fourni par la créatrice.

SAMU 83

Les infirmiers prêts à recevoir les premiers patients

C’est lors du lancement sur le second marché de la Société Capchémimi que Monsieur Tolmer et moi-même avons pratiqué cette expérience de l’extrême pour vous Fidèles Lecteurs. Le 31 Décembre 2014 a été le prétexte pour célébrer les 50 ans de mariage de Mimi , notre mannequin vedette, avec Nache, Claudine, Louloutte, Louisette qui sont dans l’ordre d’apparition : sa femme, sa secrétaire, son intendante et sa maîtresse, toutes regroupées en une seule personne enregistrée à l’état civil sous le patronyme de Gosse suivi du prénom Claudine. Nous étions là une petite cinquantaine venus pour les débarrasser de porcelets de lait et agneaux de Sisteron encombrants qui avaient eu l’étrange idée de venir s’empaler sur des broches disposées à trop faible distance d’un feu de bois, le résultat ne s’est pas fait attendre, six heures plus tard ils étaient admis au service des grands brulés. Nous les avons honorés et veillés dignement jusque fort tard dans la nuit en fumant des bâtons, buvant des eaux de vie et psalmodiant des incantations. Rien n’y fit.

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