Le Label Gros Rouge, mythe ou réalité ?
Comme tout marronnier qui se respecte le régime amincissant revient inlassablement en début de printemps pour vous culpabiliser et vous énumérer les obligations à respecter pour entrer dans la norme. Pour obtenir ce “Label Rouge” vous allez devoir vous priver, contraindre votre corps, renoncer et ceci dans l’unique but d’afficher ces canons de la beauté qui ne sont pas les vôtres. Glougueule cette année après réunion du comité central de rédaction a décidé de lancer une contre-enquête. Tous ces bonimenteurs vous promettent, grâce à leurs conseils, de perdre, outre vos illusions, quelques paires de kilos en autant de semaines. Très bien! Mais nous, nous allons essayer de faire mieux avec notre propre label, le”Label Gros Rouge” Nous vous assurons qu’en quatre semaines, à condition bien sûr de suivre strictement nos recommandations, vous accroitrez votre masse d’autant de kilos, mais pas n’importe lesquels.
Nous vous parlons là de beaux kilos sains et équilibrés qui se placeront naturellement et avec symétrie sur vos abdominaux et atténueront la pointe anguleuse de votre bassin. Comme souvent chez Glougueule, dès lors qu’il s’agit d’affronter le danger que peut représenter cette zone hors les murs de Paris que l’on nomme “La Province” et plus particulièrement ses habitants, je m’y suis collé, l’autre élément de notre binôme ne se sentant pas comme il le dit de “se coltiner ces rustres” arguant qu’il n’en maitrise pas les codes et en tout premier lieu, le langage. Contrairement à lui, je suis d’origine modeste et paysanne, j’en garde encore la trace sous mes semelles, d’autres au petit matin me disent que ce serait plutôt localisé sur la langue. C’est naturellement qu’en tout premier lieu j’ai établi le programme et son trajet. Je visais quatre kilos en quatre semaines, pourquoi pas en quatre mille kilomètres. Première étape Aniane, avec une halte chez Guillaume Baron du Domaine La Barthassade, dont j’avais vidé sans problème, une bouteille de “Pur C” en compagnie d’un certain François H. parisien incognito à cette occasion, qui m’avait suggéré de la détourner de son trajet au cours de cette dégustation impromptue organisée par Christophe Talon chez les Aréna Padre é Filiu de Patrimonio. Sur place, confirmation des qualités repérées en Corse, avec fraicheur, légèreté et intensité des arômes comme dénominateur commun de ses cuvées.
Un programme serré ne nous a pas permis d’en abuser dans l’instant mais j’ai bien pris soin de réserver dès maintenant quelques cartons pour le prochain millésime. Un repas léger à Puéchabon au “Le Troquet” avant d’attaquer la première de nombreuses soirées toutes destinées à atteindre mon but, direction Cahuzac sur Vère, rejoindre Myriam et Bernard Plageoles qui sauront pour l’occasion m’être d’excellents conseillers et de parfaits partenaires de jeu. A suivre…….
Pas le temps de poster cet article que 36 bouteilles de Billes de Grenache 2014 sont venues compléter les trois autres cuvées dont je me régalais déjà.
Glougueule dans la campagne des Primaires américaines
Notre envoyé spécial au States nous informe de l’inscription toute récente sur la liste des participants aux primaires républicaines de Donald Trompe. Il nous a fait parvenir cette photo de la future mascotte transmise par le service de presse du candidat. Nos analystes supputent une mauvaise blague de son entourage qui le surnomme “L’Eléphant”, à cause bien sûr de son sens tout particulier de la diplomatie. Atteint d’un léger handicap auditif, il aurait mal exprimé un vœu qu’on lui souhaitait voir formuler quant à un choix d’un attribut éléphantesque.
Glougueule ou l’art maitrisé du bon placement.
Maintenant il ne suffit plus d’être drôles, intelligents, outrageusement talentueux, il faut en plus que cela se sache. Alors pour çà il existe la publicité. Mais la publicité c’est un peu comme le reste des choses du Monde, c’est pas la plus grosse la plus efficace. A chaque serrure, sa clef.
Donc depuis quelque temps le département Glougueule spécialisé dans le développement à l’international a lancé la campagne : Opération Caillasse, Objectif ISF. Pour ce faire nous nous sommes adjoints les conseils des plus fins stratèges en terme de communication, preuve en est de leur performance, Toto et moi possédons déjà notre Swatch Limited Edition alors que nous n’avons pas encore atteint l’âge de la retraite. L’an dernier dans le film de Jonathan Nossiter, Stefano Belloti occupait l’écran durant une bonne vingtaine de minutes, le torse subtilement moulé dans un t-shirt Glougueule noir du plus bel effet. Le numéro 118 de la revue “Le Rouge et le Blanc” étale à sa une la somptueuse musculature de Bernard Plageoles ceinte de sa version jaune que je lui avait offerte cet été au terme d’une soirée très très chaleureuse.
Si ça c’est pas du placement judicieux, ce serait à désespérer de tout et remettrait en cause tout ce en quoi nous avons une foi absolue. Subséquemment Séguéla aurait tort, je ne sais si nous pourrions le supporter et si Glougueule y survivrait.
112kg de ferraille juste pour faire du bruit !
C’est en ces termes peu amènes que ma fiancée a accueilli à sa livraison mon nouveau matériel Haute Fidélité. Quatre caisses en bois avec leurs poignées métalliques, suffisamment écartées pour vous promettre une séance chez l’ostéo. Dans les deux premières, juste pour l’échauffement, le pré-ampli et la platine CD qui titrent 24kg chacun, puis viennent les amplificateurs, et là c’est obligatoirement la position dos plat de l’haltérophile. Chaque bestiau annonce 42kg à la pesée et vous promet 500w, pour un total de plus de 110kg. Ce beau quintal est une promesse de bonheur intense que seuls les mordus du son peuvent comprendre. J’avais tenté par le passé d’immiscer entre deux de vos neurones qu’il est difficilement admissible que vous vous préoccupiez tant de vos papilles et vos estomacs tout en délaissant vos oreilles. S’il est un handicap qui me toucherait au plus haut point c’est bien la surdité, quand la plupart nommerait la vue.
Ben non! Sourd, je me sentirais coupé du monde, seul perdu avec mes acouphènes. Sauf peut-être Mimi, notre mannequin, qui s’arrange très bien de ce problème, il sélectionne la fréquence de l’importun et la supprime de son spectre sonore. Idem pour sa production personnelle, il la renie, il ne l’entend pas donc elle n’existe pas, l’odeur n’étant qu’un phénomène local porté par les vents d’Est fréquents dans la rade de Toulon. Donc, il y a vingt ans j’ai fait la connaissance d’un petit sorcier noir, William ANDREA est antillais, figure historique de la reproduction sonore française, dont le nom apparait dans la structure de tout ce qui a compté dans ce domaine : William ANDREA. Et c’est à l’occasion de mon presque départ en retraite et surtout grâce à la somme colossale que chaque mois les caisses me versent que je me suis convaincu, après mûres réflexions, de m’offrir ces 4 blocs d’aluminium massif signés MIMETISM qui désormais chantent pour moi la mélodie du bonheur, espérant que ce ne soit pas trop tôt celui du chant du départ.