Back to top

Sometimes I feel like a motherless child.

C’est le rouge aux joues et la honte au front, tel le père du Petit Poucet, que je me rends tard le soir au container de mon quartier. Et pourtant je ne devrais pas culpabiliser car tout ça c’est un peu pour la fin de mon avenir. Si plus tard j’ai un meilleur cancer ce sera grâce au verre fourni durant toute ma carrière qui aura permis à la recherche de progresser et donc de m’assurer une fin de vie plus agréable.

“Je bois bien pour mourir mieux” tel est mon adage.

Malgré ça je ne me résous que difficilement à la séparation. Je les range dans un placard et attends qu’elles soient suffisamment nombreuses pour les évacuer. Durant le trajet je leur parle car des bouteilles stressées fournissent une mauvaise matière première et se réincarnent en verres qui échappent.

Et un verre qui casse est un mauvais présage, souvent annonciateur de visite impromptue de belle-mère ou de projet de vacances incontournables dans le

Maine et Loire.

Gasp !

L’Académie des MOZART de Restigné.

Quand Mozart est au piano, les lièvres royaux n’ont qu’à bien se tenir. Deux représentants de cette gent animale à longues oreilles avaient eu la mauvaise idée d’élire domicile à Restigné. Comme Robert BOULIN, on les a retrouvés noyés dans dix centimètres de sauce, le visage tuméfié avec des traces de plomb. Conclusion de l’enquête : saturnisme aigu.

Après les obsèques, comme le veut la tradition, Pierre et Catherine BRETON convièrent dans leur cave les parents et amis proches afin d’évoquer leur mémoire. Je fus admis en tant que cousin lointain grâce à un courrier anonyme reçu quelque temps auparavant, faisant état de mes lamentables pratiques pour tenter de me reproduire avec un élément de sexe opposé. Rien n’était trop beau pour honorer leur mémoire. Une foultitude de magnums remontant à 89 étaient là pour nous éprouver. Pierre, généreux comme à son habitude, avait prévu de quoi irriguer le Sahel.

Plusieurs d’entre nous avaient décidé de chasser l’immense peine qui nous avait envahis à grandes lampées de cabernet franc, d’autres se perdirent dans les volutes de fumée de cigares cubains accompagnés de leur indispensable compagnon liquide à base de canne à sucre. Plus la soirée avançait plus le niveau intellectuel des conversations gagnait en finesse et délicatesse. Ce n’est que fort tard dans la nuit que nous nous sommes séparés, nous promettant bien de profiter de chaque occasion qui nous sera donnée pour nous remémorer l’âme de nos amis rongeurs. Depuis je ne peux regarder un épisode de Bug’s Bunny sans avoir l’arme à l’oeil.

Le geste qui sauve.

Rénato Bellamousicatchitchi, originaire de l’Ile d’en face, me racontait l’autre jour qu’il devait la vie à un de ces amis qui avait eu la présence d’esprit de le pousser violemment sur les premiers rangs lors d’un concert où il s’électrocutait consciencieusement pendant que la foule en délire, les oreilles hallucinées, croyait assister en direct à la réincarnation de Jimi HENDRIX .

A quelques détails prés j’ai assisté au même spectacle à Castelnau le Lez au Salon du Vin de mes Amis de Charlotte SENAT. Avec Antoine ARENA nous étions en plein labeur, quand passant pour la Xième fois devant le comptoir d’Agnés et Jean FOILLARD, Antoine effaré me dit : “Keno, regarde ce qui arrive à Jean,…. il faut faire quelque chose !” Et là, n’écoutant que son courage, qui est grand en ce domaine, Antoine se précipite sur Jean et lui dit : “Jean ! Prend ton verre et viens goûter avé nous, tu vas pas passer ta journée à faire déguster, demande à Agnès qui fume dehors de venir te remplacer!” Eh bien, mes biens chers frères, ces simples mots ont suffi à sauver Jean. Saint Martin partageait son manteau, Antoine partage le travail. Merci Seigneur ! Halleluiah ! Christ est grand ! Antoine son prophète, Jean son disciple.

Roch in Villars sur Var

“Le vin est toujours plus rouge dans le verre du voisin”, dit l’adage, dont nous allons de ce pas contrôler la véracité. Depuis de nombreuses années nous nous disions qu’il ne serait peut-être pas stupide d’aller à Villars sur Var au Clos Saint Joseph. Une cinquantaine de Kms pour goûter le seul Côtes de Provence dans les Alpes-Maritimes et faire la connaissance de Roch SASSI, digne fils d’Antoine lui même fils de …son père, car il y a comme ça quatre générations de vignerons qui se succèdent depuis un siècle; voilà la périlleuse mission que nous nous étions fixée en ce mardi hivernal et ensoleillé.

Roch SASSI pour que vous puissiez vous faire une idée ce serait un peu Grand Corps qui Pète le Feu, pour la voix et la stature; l’air frais de la montagne, la nature, les bons produits du terroir l’ont de toute évidence préservé des maladies. Il n’aura pas fallu le temps que met un glaçon à fondre dans le caleçon d’un séminariste irlandais à la vue d’une nouvelle recrue dans le corps des enfants de cœur pour qu’entre lui et nous le courant passe. Nous, c’était Grosfé, fiancée officielle pour les déplacements, Franck CARAMEL, notre assurance tous risques au cas où nous serions amenés à ne goûter que des magnums, Romain son jeune sommelier récemment embauché qui ne devrait pas décevoir son maître. Le premier quintal est déjà atteint, Romain suit parfaitement son tableau de marche. Roch nous a organisé une belle dégustation avec quelques vieux millésimes qui nous ont révélé tout le potentiel de garde de ses vins. Nous avons fini par un rouge 1999 qui avait des reflets et un nez qui aurait pu en promener quelques uns du côté de la bourgogne.

Afin de décompresser et éviter un retour trop brutal vers la Civilisation, nous avions embarqué quelques cigares et réservé une table au Bar des Platanes (Tel : 04 93 05 76 14). Accueil simple et souriant, cuisine niçoise traditionnelle, un coup de blanc du vigneron de l’étape pour attendre sans trépigner la daube et ses gnocchis, le sauté de veau, le chou farci, les raviolis maison, le tout arrosé du rouge, frère de l’autre. Je me souviens avoir exagéré pour finir mais quoi entre dessert et café et ses bugnes. En tout cas, au retour, de toute évidence il y avait surcharge. Nous nous sommes promis de réitérer l’expérience prochainement en organisant un “déjeuner sur l’herbe” version Glougueule. A suivre…………

Clos Saint Joseph

168 Rue Savel

06710 – Villars sur Var

Tél : 04 93 05 73 29

Une Blonde sans faux-col

Raphaël m’avait transmis le lien en me demandant d’y jeter un œil et si je connaissais. Arrivé sur place je tombais sur une blonde muette, plutôt mignonne,  “Qu’est-ce que c’est-il encore que cette gonzesse qui veut nous causer vin, on a déjà la AUGEREAU, alors ……. ?” De plus la dame voulait m’entretenir du Mâcon-Chaintré de Philippe VALETTE. La prétentieuse, elle voulait m’en remontrer sur VALETTE, vraiment elle manquait pas d’air la blondasse. Y’en a j’dirais pas mais VALETTE, là si y’en a un où que je suis sous perfusion permanente c’est bien Philippe VALETTE. Question saxophone j’ai un SELMER Mark VI de 1969, côté Mâcon c’est VALETTE, je peux en jouer les yeux fermés, pas d’erreur possible je connais sa gamme sur le bout des papilles. A reculons presque, je demande au mulot d’envoyer la musique. Ça commence par quelques notes très entrainantes associées à un défilé de bouteilles aux couleurs flashy, le tout avec une qualité d’images exceptionnelle. Ça commence mal. La blonde que j’ai en face de moi et qui me dévore littéralement du regard s’appelle AURELIA, elle s’anime soudainement et là je dois dire que d’entrée elle m’a scotché, c’est vif et précis, drôle, elle ne nous prend pas les neurones en otage avec des termes techniques lénifiants et pompeux, c’est simple, tout le monde comprend. Elle a compris, tout compris. A tel point que son blog “busurleweb” a reçu le Wine Blog Trophy 2010 au Salon des Vins de Loire à Angers fin janvier. Comme le disait Mimi l’autre jeudi “Bbbrrr vraiment c’est dur à dire, mais il faut le reconnaitre c’est bien…….pour une fille,….. blonde de surcroit !” Hormis le côté machiste de notre mannequin vedette, je partage sa pensée.

Bravo AURELIA et bonne chance !

Mon méat coule pas.

Parfois, l’ardeur que l’on met dans une discussion pour imposer ses vues est démesurée. L’ambiance, les personnes, le sujet, le lieu, tout concourt à l’excès. J’étais, il y a peu, nuitamment invité chez mon fiancé “officiel”, je ne sais si c’est la présence d’une plus ancienne, une certaine Régis de Dijon, ou l’excellent “Verre des Poètes” d’Emile Hérédia que j’avais bu, toujours est-il que je me sentais comme Jean-Baptiste BOTUL, prêt à disserter de tout et surtout de rien avec n’importe quel BHL de bastringue. Pour me venger de la présence de cette autre

just'à l'ombre

j’amenai la conversation sur “Saint Auban”, sujet sensible s’il en est. Outre le païen charitable tel que le décrit ce sacré vieux “Bède le Vénérable”, son biographe, Saint Auban est un petit village des Alpes Maritimes qui voit sévir sur ses terres montagnisantes la famille FERRANDEZ depuis un demi-siècle. Au début FERRANDEZ Père fut le bienvenu dans le quartier, il acheta ce fichu terrain situé plein nord à l’ombre d’un bout de colline humide. Humide n’est peut-être pas le terme exact pour définir cet amalgame tourbeux et glaiseux gorgé d’eau glaciale, mais bon. Après vint l’idée d’y construire un chalet, donc. Vu la configuration des lieux, il a dû quelque peu hésiter entre maison et bateau. La maison l’emporta. Quoique… Enfin le résultat est un sage compromis, à savoir un lieu convivial fait de bois qui laisse passer le vent et de fenêtres qui laissent pénétrer le froid; où rien ne peut se flatuler sans être entendu de la communauté présente.

La tribu ferrandezienne reste très attachée à ce lieu, témoin d’un passé heureux où les vacances scolaires rythmaient ces joyeuses transhumances entre Nice et St Auban. Le père, amateur de belles américaines, sortait la Cadillac dans laquelle s’entassaient les quatre frères et sœurs et c’était parti pour deux heures de voyage à jamais gravées. C’était hier. Jacques je te demande pardon pour avoir par jalousie maladive et maladroite proféré des injures envers votre maison. On ne touche pas à l’enfance ou alors discrètement. Je tiens à faire ici, publiquement mon Mea Culpa.

Pendant

Surtout que moi aussi je me sens lié à ce lieu. Car St Auban c’est aussi un lieu de prière, de recueillement où nous allons chaque année nous ressourcer, puiser au fond de nous même cette spiritualité qui nourrit notre quotidien. Cette retraite nous la pratiquons au printemps quand l’agneau de lait, las de vivre loin des lumières de la ville qu’il sait ne jamais pouvoir rejoindre, de dépit nous offre son petit corps suave.

Afin d’élever nos âmes et nos pensées plus près de Dieu, nous pratiquons la mise en relation avec l’Être Suprême dite “d’Inconscience Horizontale”. Les incrédules et autres ignares assimilent souvent ces instants à la sieste. Erreur de novice, nous communions. Et que faut-il pour communier ?  Du vin. Du vin et un tout petit peu de pain. Notre Ordre étant de nature partageuse, chaque année des frères d’autres congrégations nous rejoignent dans la prière, Grégoire de Fronsac, Pierre de Restigné, Yannick de Lille, Michel de Toulon. Nous avons même eu, fait unique à ce jour, une prêtresse de la Vallée du Rhône qui, sous un habile déguisement, assista à nos célébrations sans être démasquée (depuis nous vérifions la nature de nos hôtes).

séance de méditation collective

Ces échanges entre membres de communautés différentes sont fédérateurs et tendent à nous élargir le cercle. Notre mouvement irréversible est en marche. Pour où ? Pour quoi ? Nul ne sait mais nous y allons en chantant, tels les premiers chrétiens dans l’arène, “Il est des nÔÔôôôôtres ! ” Il en est ainsi chaque année à l’annonce du printemps, les six fondateurs de cette célébration ont un léger sursaut, signe de la sortie d’hiver, puis un vague frétillement qui ira  jusqu’aux convulsions frénétiques à la veille du grand moment. En ce début mars je ressens les signes annonciateurs et vais entamer une période de jeûne salvatrice.

Merci Frère Jacques !

Quincavivialité

Miracle! Des traces de vie ont été observées récemment dans le VIème arrondissement parisien, ce territoire que l’on pensait devenu un désert humain. Une expédition récente aux confins de la rue Brea en apporte la preuve irréfutable.

Tout commence il y a peu, quand votre serviteur reçoit un appel d’un viticulteur tourangeau,  célèbre pour sa capacité à tirer du cabernet franc des accents mozartiens :  “Toto, on se retrouve chez Fred ce soir pour l’apéro.  -Ah non, impossible, je suis débordé de boulot. Bon, quelle heure?”

Un quart d’heure plus tard, je pousse la porte de la Quincave,  et le taulier m’accueille en me serrant tendrement dans ses bras (deux vertèbres démises). Un verre de pétillant sarthois (et re-sarthois tant qu’il y en a) de Monsieur Jean-pierre Robinot atterrit dans ma main, m’assurant d’emblée une parfaite ouverture des chakras. Du coup, je pose sur mon environnement un regard plein de confiance, et que vois-je? Une cave, certes, toute tapissée et rayonnée de bouteilles aussi aguicheuses les unes que les autres (Fred, ne l’oublions pas, est un pionnier des vins naturels), mais au milieu de cet espace pourtant confiné, notre homme, lassé de ne jamais savoir où poser son verre, a installé ce qu’il faut bien appeler un bar, entouré de tabourets  sur lesquels sont posés des fesses, dont les propriétaires sont venus, après une journée de dur labeur, échanger, rigoler, boire des coups.

FRED A RÉINVENTÉ LE BAR A VINS!!! Eurekave! Alleluiave! Ah, il est fort, le bougre, il fallait le faire! Dans un Montparnasse dispensateur de clichés frelatés de la bohème modiglianienne, aux brasseries aussi appétissantes que le salon d’accueil d’un funerarium, voilà qu’on peut se pointer dans une cave, choisir une bouteille, la faire ouvrir pour un modique droit de bouchon et payer un coup à ses voisins. AUXQUELS VOUS AVEZ LE DROIT DE PARLER!!! Attention cependant! Fred est déjà bien connu de nos services. Cet individu peut désorganiser un emploi du temps aussi sûrement que Coach Raymond le jeu de l’équipe de France. Ne venez pas vous plaindre si vous tombez dans le maelstrom spatio-temporel. Il existe autour du 17 rue Brea un phénomène de physique gravitationnelle sur lequel calent les plus grands spécialistes des trous noirs. Einstein, reviens nous expliquer pourquoi chez Fred, la porte marche mieux dans un sens que dans l’autre!

Pour un suivi rigoureux de l’information dans le journalisme d’investigation.

Trop souvent, nous le constatons au quotidien, le spectateur reste sans nouvelles de tel ou tel personnage découvert au détour d’un reportage. La durée ne fait rien à l’affaire, il suffit parfois de quelques instants pour créer ce  sentiment chaleureux et  profond,  qui nous liera désormais à cet être. Quand, il y a quelques mois, nous avons exploré l’appendice de Michel TOLMER, (que nous appellerons M.T., afin de préserver son anonymat)Copie de paris loire 290, nous avons rapidement été contactés par un astronome de l’Observatoire de Nice qui, emporté aux confins du système solaire par ses observations, était interloqué par les étranges similitudes qu’il constatait entre l’objet de nos recherches et des siennes. Nous avons dû lui transmettre une photo de la protubérance tolmérienne sous un angle plus large afin de le dissuader d’être face à une supercherie, à un cliché piraté de Mars. Tout doute a disparu dés lors que nous lui avons prouvé que contrairement à Mars il y avait de la vie sur la M.T.’s proéminence. Un examen attentif de la nature du terrain nous a convaincu immédiatement de l’exceptionnel potentiel d’un tel terroir. La vie y régnait sans aucune contrainte. Avec un cépage adapté, nous pourrions légitimement fonder de grands espoirs quant à l’obtention d’un vin exceptionnel. Toujours à l’ombre d’un parasol ou d’une tonnelle, la fraicheur serait assurée. Aucune chimie ne l’ayant détérioré de sa présence  nous avions devant nous l’exemple d’un système bio-dynamique équilibré vivant en parfaite autarcie. Michel TOLMER en a plein le nez.Espérons que nos demandes conjointes auprès de l’INAO, pour sa reconnaissance en A.O.C. et de l’UNESCO, en vue de son classement au patrimoine mondial de l’humanité, auront une issue favorable.

BESSON on aime, Julien celui qui ingurgite, pas Eric celui qui expulse ***

emporté par la houleIl y en a qui pensent que les amitiés de comptoir ne mènent nulle part, ne sont que faux semblants, accointances ultimes de solitaires à la dérive, ne servent qu’à mettre en scène nos infinis désespoirs et nos vides affectifs, à exposer impudiquement nos manques profonds. Le zinc pour dernière escale avant d’affronter le Styx et faire provision de liquidités pour en payer la traversée. Eh bien non, pas du tout! La preuve en est, tout dernièrement était réunie en un lieu public de perdition niçois une bonne partie de l’aristocratie buvologue locale en l’honneur du départ pour la capitale de Julien BESSON.

Que dire de Julien BESSON, qui n’ait jamais été dit,….? “jJjuUulien!… JuUUuulien!.. Humm!.. JULIEN est le prototype même du jeune sommelier que nous aimerions rencontrer plus souvent, une bonne technique de base, un fort pouvoir d’improvisation et ce solide bon sens qui, lors de séances à fort pouvoir déconnatoire, le ramène toujours à bon port. “Les fondamentaux! Ne jamais oublier les fondamentaux!” devient son leitmotiv dans ces instants de turbulence.”

art of dégustation part ouaneLorsqu’il est arrivé à La Part des Anges, peu auraient misé une gourde sur son dossard; chétif , l’œil terne, le poil triste. Seul un maquignon de la trempe d’Olivier LABARDE était capable de sentir sous cette fébrile carcasse l’immense potentiel. Olivier a mis en place un protocole adapté art of dégustation part touavec séances quotidiennes de remise à niveau progressives, le matin uniquement les blancs, petite transition avec quelques rosés tendres, les rouges sont abordés uniquement l’après-midi avec les vins de garde en toute fin de journée. Grâce à ce régime strict, Julien a vite retrouvé de sa superbe, les performances ont tout de suite été là, elles se sontart of dégustation part tri enchainées redonnant le sourire à tous les actionnaires de la tontine. Sur le marché des transferts le BESSON a soudainement pris une grosse cote. Paris lui tendait les bras, attendre plus c’était rater le pactole : l’heure d’encaisser les dividendes a sonné. Il doit rejoindre d’ores et déjà l’écurie de Cyrille BORDARIER au “Verre Volé”. Gageons que le nouveau coach de notre Julien saura en tirer le meilleur parti. Car bien dirigé le BESSON atteindra aisément les sommets de la Bistrologie.

Longue et brillante carrière à toi Julien, montre à nos amis parisiens que l’école bistrotière du Sud porte en toi ses plus belles valeurs. Olivier exprime toute sa détresseEt n’oublie jamais “Tu ne boiras jamais seul !” reste gravé en lettres d’or

au frontispice de notre stade.

Photos de Bruno SCAVO

*** Ce titre magnifique m’a été offert par Monsieur TOLMER Michel.

– 8 lettres!….. – pas mieux!….- QV de nos L…- Aarf ! Aarf !

QUESNOSCOPE-262-copieallemand thierry  copie

mosse rene-2  copie

pey-labrie-175-copie

le-Chat

Toutes les techniques étant bonnes pour assouvir leurs infâmes pulsions, une bande de dangereux vinophiles profiterait des agapes de fin d’année pour sévir. Tout parés de blanc et de rouge, les immondes personnages auraient utilisé le physique débonnaire de quelques vignerons pour nous gruger. Approchant l’enfant, ils séduisent la mère et boivent le vin du père. Vigilance! Vigilance! crie-je.

Ami Glougophile, sauras-tu reconnaître derrière ces Pères Noël nos amis vignerons et les nommer?

Le premier d’entre vous qui trouvera bénéficiera de notre estime durant l’année 2010.

PEPINO el Longo

a toppia 330

Quand “M.C.PEPINO” ne chante pas son immense amour à notre Mère la Terre et surtout à ses produits liquides dérivés, il officie à Monaco comme sommelier au sein de l’Hôtel de Paris.

Si Fabrice a trés bien compris que les cuvées nature neutralisent le Chicungunia d’une seule main, il a aussi assimilé que l’été, l’altitude apporterait la fraicheur qui fait souvent défaut aux vignes du sud, et l’hiver par ses grands froids lui épargnerait quelques traitements anti-bestiolesquejeconnaispasleursnoms.

Peut-être aussi qu’il a choisi ce terrain d’un hectare à Braux dans les Alpes de Haute Provencebraux 1 pas uniquement sur des critères hyper-sophistiqués d’oenologue qui réfléchitbraux 2 mais, tout simplement, parce qu’il était à lui, ce qui nous confirmerait que le lascard possède de la réflexion, en plus du terrain.braux 3

Fabrice PEPINO a créé son vignoble à son image, peu de surface et beaucoup d’altitude, ce qui nous donne 500 pieds de syrah plantés tous les 0.70m, 1.30m entre les rangsbraux 04 08 09 braux 11 10 09surbraux 01 11 09. 4 ares à 1000 mètres. Calculez le futur rendement sachant que les vignes ont été plantées en avril 2009 et qu’il s’agit d’une sélection massale.

Vous avez cinq minutes.

Bien que Fabrice m’ait longtemps appelé “Monsieur”, ce qui, pour la première fois, m’a fait mesurer cette fichue différence d’âge et la courte distance qui me rapproche chaque jour un peu plus du grand saut dans les Vignes du Seigneur, je lui souhaite bonne chance et réserve d’ores et déjà 6 bouteilles et 1 magnum de ce futur 1er Grand Cru de Braux.

braux 15 12 09

Photos de Fabrice PEPINO

………Carnet de Vigne………………………….Numbère Tou……………;

Je me doutais bien que l’on n’y couperait pas. Pour la première édition, dans l’impossibilité de nous défiler, nous nous étions contentés de reprendre mot pour mot sa quatrième de couverture ou bien la présentation qu’en avait faite un illustre journaliste dont tout le monde a oublié le nom, enfin je ne sais plus et puis cela n’a pas trop d’importance. Bon toujours est-il que Mademoiselle Sylvie AUGEREAU a sorti son deuxième “aux puces”, depuis le temps qu’elle prétexte sa rédaction pour ne commettre aucune ligne dans Glougueule alors que son contrat stipule bien qu’elle est tenue de produire au moins deux articles par an. M’enfin !!! Puisqu’il faut y aller et surtout parce que j’ai perdu le tirage au sort qui désignait celui qui, de Michel TOLMER ou moi-même, devait s’y coller, voilà, donc !

carnet de vigne 2 708

Plus beau que le premier et nettement moins bien que le prochain, notre amie chère, Sylvie AUGEREAU vient de nous gratifier de la deuxième édition de son, déjà célèbre, “Carnet de Vigne”. Beaucoup l’attendaient. C’est sous des hourrah joyeux qu’elle fut acclamée par le comité de Glougueule au grand complet, les yeux embués de larmes confraternelles. Ce guide c’est comme qui dirait Noël avant l’heure, le cœur se comble de bonheur, la joie touche plus particulièrement à notre paroxysme, nos âmes à l’unisson chantent la mélodie du bonheur éternel, les petits n’oiseaux chantent en faisant “cui-cui”, les contrôleurs fiscaux en deviennent aimables, Nicolas notre ami. Pour ceux qui se demandent si après l’exceptionnel niveau atteint par la version I, il est encore possible de progresser. Sans l’ombre d’une faribole je l’affirme haut et fort : la bougresse est costaude. La finesse dans l’approche des vins et des vignerons, le subtilement drôle et la délicatesse rédactionnelle, ça c’est Sylvie et c’est pas d’la ripopée. Il est simplement regrettable qu’il soit sorti si tard dans la saison littéraire car, sans aucun doute, il aurait décroché quelque chose de largement mérité.


augereau carnet vigne378

Bon là je pense que c’est bon, ça suffit ?……… hé ! Michel ! C’est bon là ? …..Hheeeeein ? ……Ben, t’aurais pu le dire, je m’aurais pas embêté comme ça !……Ouais, ben ch’t’frais dire qu’la prochaine  fois c’est toi qui t’y colleras,……… P…!   y’a pas d’raison qu’y est qu’moi qui dérouille !…….. Hé ! Il est beau, lui le Pintadore……..Ouais, ben tu vas voir c’que moi j’en fais de ton pinceau! ……..

  • Contact aux heures décentes

  • Tel: +33 (0)6 11 23 16 30
    Mail: glou(at)glougueule.fr
    Adresse:
    GLOUGUEULE - Quesnot Philippe
    21 Avenue des Genêts
    06520 MAGAGNOSC

  • Nous acceptons :

  • S'abonner GRATUITEMENT aux articles:

2024 © Glougueule + Michel Tolmer + Philippe Quesnot - Toute reproduction interdite
Notre site utilise des cookies sans gluten.