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En Dive Brézé

Attention, le plan Grand Foie va de nouveau être déclenché. Sous la pression, nous avons fini par céder. Notre volonté légendaire, celle qui nous fait dire non de la tête et tendre le verre pour le confirmer, une fois de plus nous a trahis. Quand en 2010 et 2011, nous sommes revenus de Brézé déguisés en Cap’tain Iglouglou et Commandant Picard, qu’il nous fallait décongeler certaine extrémité de notre personne si nous voulions satisfaire un impératif naturel, nous nous étions jurés qu’en dehors d’une proposition malhonnête, nous ne jouerions plus à faire l’esquimau.

Et puis voilà, les chausses étant ce caleçon, nous serons à La Dive les 29 et 30 janvier, facilement reconnaissables tout en bas à gauche, juste dans le courant d’air, après la bâche plastique qui maintient la chaleur. Le petit nez rouge tout nervuré de veinules en surpression ce sera Michel Tolmer, le gros rouge violacé ce sera PQ. De toute façon c’est simple, à la sortie du tunnel avant de déboucher sur le périphérique des douves du Chateau de Brézé, les néophytes marquent le stop devant notre stand, attendant pour s’engouffrer dans la circulation que nos nez passent au verre.

Rendez-vous donc à nos milliers de groupies dimanche prochain au Chateau de Brézé en toute proche banlieue de Saumur.

Grand jeu-concours/Les dégustations de Mr Picolage

Ami Glounaute et des Jeudis L.D.P., en même temps que tu collabores au rétablissement des vérités du monde du vin avec ton hémisphère gauche, tu peux participer au Grand Jeu-concours GLOUGUEULE – Mr Picolage avec les autres.

Mr Picolage a testé les 16 vins ci-dessous. Chaque vin lui a inspiré un commentaire. Il te suffit de retrouver les bonnes combinaisons pour gagner un magnifique polo Mr Picolage qui, après t’en être revêtu, te permettra grâce à cet habile subterfuge d’aller donner les pires conseils que tu puisses prodiguer aux bricoleurs du dimanche qui te ruinent tes grasses matinées.

A) Ouaiiis ! – B) Problème – C) Whâo ! – D) Pas buvable – E) Je suis vraiment nul en dégust’ j’en ai reconnu aucun ! – F)  Le même en magnum, SVP ! – G) Intorchable ! – H) Très cher – I) Lourd – J) Bouchonné – K) C’est Noël ! – L) Préfontaines 61 – M) Magnifique ! – N) Quelle merveille ! – O) Un peu volatile… – P) Du jamais bu !…

Sélection de Groins Nobles

Nul ne sait ce que sera l’ultime image qu’il emportera vers l’éternité, ni qui se cache derrière la caméra mais certains en ont déjà eu un avant-goût en pratiquant la dégustation “no limit”. Les grands apnéistes reviennent au monde en utilisant des gueuzes haute performance, eux pour rejoindre les vivants s’accrochent désespérément à des bouteilles censées leur procurer l’oxygène qui les portera sans encombres jusqu’au petit matin. Pour ceux d’entre vous qui ont pratiqué ce sport de l’extrême voici un petit exercice amusant que vous pouvez faire au sortir de vos soirées arrosées. Au vue des photos ci-dessous saurez-vous reconnaitre quel personnage du monde du vin vous prodigue les premiers secours suite à votre coma éthylique?

Le premier qui reconnaitra son sauveur aura gagné un éthylotest fluorescent, plus facile à récupérer la nuit sous le siège où ce p….! de bousin de m…. est allé se nicher.

Bonne chance à tous et souvenez-vous : Boivez avec modération!

Un dîner presque parfait

Lorsque Mimi m’a appelé pour me dire qu’à l’aide de sa carte bleue, il venait d’attraper une magnifique daurade coryphène congelée, j’ai tout de suite compris qu’il me sollicitait pour jouer les petites mains. J’ai sorti ma perruque blonde et pris la route de La Seyne sur Mer. La daurade coryphène en pâté, beaucoup pensent que cette recette est d’une facilité enfantine, il n’en est rien. Le temps de cuisson est très important, je dirais primordial, un quart d’heure manque et c’est la catastrophe, vous vous retrouvez avec une chair nacrée et délicate dont le goût tout en nuances s’accompagne d’arômes finement iodés, beaucoup trop subtils.

Pour éviter cette erreur de débutant, Mimi a un secret. Il prend pour unité de temps l’apéro qu’il subdivise en X bouteilles selon la taille du poisson. En l’occurrence, il considéra que celui-ci nous imposerait deux, voire trois bouteilles. Après une Bodice d’Hervé Villemade et une Bubulles des Jousset, il prit soin de piquer la chair afin d’en vérifier la fermeté. Sous la pointe du couteau, l’arête résistait toujours. Sage, il prit le parti d’assurer au mieux le succès de ce mets de roi en sortant Les Béguines de La Closerie. Une mise ancienne qui était à la mesure de l’instant : parfaite. Cette dépense somptuaire nous priverait du caviar et du foie gras, mais elle nous permettrait d’atteindre le temps de cuisson parfait.

Nous finissions juste cette troisième bouteille qu’il se levait en braillant “Oh! P….! la daurade !” Il renversa délicatement chaises et table pour ouvrir dans l’urgence la porte du four. Et comme en ce moment, il préserve son bras gauche de tout effort en le maintenant dans le plâtre, il me jeta un torchon et cria : “Sors-la vite ! Sors-la vite! Elle va être trop cuite !”. Optant pour la brûlure au deuxième degré, je repliai le torchon et me saisis du plat tout en poussant un cri violent qui exprima toute la tendresse que je vouais à mon ami.

Nul n’était besoin de se précipiter, la cuisson était parfaite. La daurade s’étiolait magnifiquement dans le plat, faisant avec les quelques légumes qui avaient survécu un amalgame flasque du plus bel effet. La chair avait acquis cette légère nuance marronnasse gage de saveurs exceptionnelles à venir. Et effectivement, la vue n’avait rien à envier au goût. En bouche c’était….hum! comment dire ?….les mots me manquent pour exprimer au plus près les sensations gustatives que m’a procuré cette merveille. J’hésite entre deux nuances très proches. Difficile un jeudi d’émettre un avis qui pourrait, mal interprété, être perçu comme une remarque à la limite de la désobligeance par le Raymond OLIVER de La Seyne. Il faut dire, à sa décharge, que mes doigts enduits de Biafine ont pu dénaturer la délicate palette des saveurs.

Catherine LANGEAIS-QUESNOT

Nécro pas spirituelle

Telle La Part des Anges, Mona s’est volatilisée hier des suites, pour l’instant, inexpliquées d’une intervention chirurgicale. Mona était une figure incontournable du 17 de la rue Gubernatis, alliant compétence, gentillesse et humour. Mona c’était surtout une sensualité à fleur de peau qu’elle avait très douce. Le petit monde des amateurs de vins niçois est en deuil. Selon la formule consacrée elle est partie trop tôt et tous les jeux de mots foireux que j’avais laissé mûrir afin de lui en offrir tout un bouquet resteront inédits, ce qui selon certains n’est pas plus mal.

En parallèle à sa passion du vin elle menait une carrière de “nez” en parfumerie et était l’auteur de plusieurs créations remarquées. Il vous suffira de taper “Mona Di Orio” pour vous apercevoir que d’autres personnes dans le monde sont abasourdies par cette nouvelle et partagent notre grande tristesse.

Nous présentons nos condoléances à sa famille ainsi qu’à toute l’équipe de La Part des Anges qui aura bien du mal à faire sauter les bouchons sans penser à elle en cette fin d’année.

Mystère de la nature : le vinipare

Au cours des épisodes précédents, nous nous étions posé déjà pas mal de questions auxquelles nous avions pris soin de ne pas répondre complètement quant aux mystères que laisse entrevoir Michel TOLMER, et avions tenté de découvrir le secret de son éternelle jeunesse. J’ai eu la chance, l’été dernier, d’assister à une de ses phases de migration estivale que peu de scientifiques ont pu suivre. (Ne les avez-vous jamais entendu affirmer : “P….! TOLMER faut le suivre!”)

Je vous ferai grâce de toute la période d’approche, dont la durée extrêmement variable pourrait vous mettre les nerfs à vif. Il est important, lors des jours précédents, de déposer aux abords de son antre, nid, caverne, le lieu étant de nature indéfinissable,  toutes sortes d’objets qui, par leur présence, sauront attirer son attention et surtout vous permettre de vous fondre dans le paysage. Tout ceci pour vous dire que je suis en mesure aujourd’hui de vous révéler l’origine véritable de Michel TOLMER.

Contrairement à ce que certains ont avancé, il ne vient pas d’une autre planète, comme pourraient le laisser envisager son rythme cardiaque et sa tension incroyablement basse (2 selon une étude commanditée par l’agence L.D.P. menée jeudi dernier sur plusieurs échantillons). Non ! Le Michel TOLMER est en réalité vinipare. Il semblerait que l’embryon, après incubation en foudre de 24 mois, fasse place à un être à la nature incertaine qu’il m’a été impossible de cerner avec précision, d’ailleurs le seul cliché exploitable que vous trouverez ci-joint vous confirmera l’immense incertitude qui m’habite. Il se pourrait que la présence dans son milieu naturel de nombreuses levures favorise un processus de régénérescence des cellules.

Seule photo, à ce jour, du Tolmer au cours de son cycle de renaissance, réincarnation.

Comme en 40.

Suite à l’immense succès remporté par la pétition pour soutenir notre ami Olivier Cousin, nous nous apprêtons à contacter le service des fraudes afin d’obtenir en avant-première la liste des vignerons qu’ils ont dans le collimateur.

“Si tu as remarqué prés de chez toi un vigneron qui traine dans les vignes avec son cheval ou une bande de tristes drilles en septembre-octobre, dont la réputation du vin est d’être frais, gouleyant, que tu le bois avec plaisir, qui ne te laisse pas l’impression d’avoir dormi avec un casque, tu peux nous transmettre anonymement son nom et son adresse soit par téléphone à partir d’une cabine publique, soit par pigeon voyageur, auquel cas l’animal devra être sacrifié pour plus de sécurité. (Les petits pois frais pourront être expédiés séparément, ceci étant même recommandé car contrairement à l’hirondelle africaine ce volatile ne tolère aucune surcharge, sauf peut-être en soute mais là il faudrait vérifier sa capacité stomacale).

Nous devons gagner ce temps sur la concurrence qui nous permettra de devenir à court terme le site incontournable des pétitions, car c’est un fait indéniable, depuis ce soutien Glougueule a triplé le nombre de ses visiteurs. En attendant les premiers noms, nous nous proposons de ne pas abandonner la famille et apportons dès maintenant notre aide à Albert Frère, Bernard Père, François Loncle, Henri Maire sans oublier ce cher vieil Oncle Ben’s et Thierry Germain, l’autre cousin.

Dimanche 6 novembre 19h09, je viens de consulter Google Analytics, plus de 10000 visites en un mois. La descente sera terrible, pourrons-nous supporter le retour à l’anonymat? Ne serait-il pas salutaire pour notre santé mentale d’envoyer dès maintenant un petit courrier à nos amis douaniers?

Recherche : stock de lettres pré-découpées, même usagées. Adressez proposition à www.glougueule.fr qui fera suivre. Annonce sérieuse, photo retournée à la première rencontre, certificat médical et test V.I.H. exigés.

Les Ignorants d’Etienne Davodeau

Une BD comme un album de photos de famille. La recherche consciente ou pas de vins toujours plus précis et expressifs nous aura tous amené un jour ou l’autre à goûter les chenins de Richard Leroy, les savagnins, poulsards, pinots et trousseaux de Jean-François Ganevat, les nielluciu, muscats, vermentino et bianco gentile de la tribu Arena. Et là Etienne Davodeau a l’excellente idée de nous embarquer dans son quotidien pendant plus d’un an. Nous assistons entre lui et Richard Leroy à la découverte mutuelle de leurs mondes en même temps qu’à la confirmation de leur amitié. Chez “Futuroplis” pour 24.50€ une superbe bande dessinée avec le label “Kopins!”

Aprés Cannes et son G Faim, Toulouse accueillera son G Soif.

GLOUGUEULE ou du moins Michel TOLMER, son membre le plus imposant, le plus représentatif, sera à Toulouse en fin de semaine.

C’est à l’occasion du Salon du Livre les 5 et 6 Novembre que les aficionados de Michel TOLMER  pourront :  le voir taper 1, lui parler taper 2, lui faire dédicacer son dernier livre taper 3, le toucher taper 4, lui réclamer une somme due taper fort, boire un coup avec lui taper un chiffre au hasard.

A l’annonce d’un tel phénomène je pressens la fièvre s’installer dans toute la Région Midi-Pyrénèes. Le Centre des Congrés Pierre Baudis doit s’attendre à être envahi par une horde de fans hystériques. (Le parking P2 sera gratuit pour les déambulateurs.)

Tranche de mots, encre noire et cordon bleu
15h30 – 17h Salle Argos
Se mettre à table est affaire de langage ! C’est ce que nous
prouveront le romancier Mouloud Akkouche et la journaliste et
auteur culinaire Blandine Vié en compagnie de leurs invités,

Michel TOLMER, artiste oenophile, et un caviste-oenologue toulousain.
Rencontre suivie d’une dégustation de vins en salle Caravelle

Bienvenue à Clara et Boris!

Je bois, tu bois, nous buvons mais qui boira ? Quelle angoisse ! Qui viendra au fond de nos caves susurrer des mots d’amour à nos chères bouteilles et leur parler de ce destin magnifique qui les attendait ?

Quand à l’heure du coup de blanc, en guise d’apéro on entend maintenant retentir des borborygmes désignant ces boissons bizarres qui, à l’image du silure dévastant nos rivières*, ruinent nos foies : Ouiskikicaca et Vodcacaorance. Honte à vous qui faites table rase de la mémoire de nos ainés, qui avaient su porter haut le drapeau de la pochtronerie française ! Qui seriez-vous aujourd’hui, si durant la Grande Première, nos chers pioupious n’avaient pas ingurgité ces Château Casse-Pipe pour se donner du cœur à l’ouvrage et silencieusement mourir la face dans la boue, alors qu’à l’arrière nos chers gradés vérifiaient la qualité des grands crus et la douceur de peau des hôtesses du Ouanetoutou?

Heureusement, un évènement aussi inattendu que merveilleux est venu cet été m’oindre les coronaires : un mariage, et pas n’importe lequel. Celui de deux abonnés qui avaient choisi de s’isoler à Belle-Île, avec leurs 250 invités, pour s’unir, nous faire partager leur joie et la cave du père de la mariée. Belle initiative qui se traduisit par un accueil au Brut Nature de Drappier, Houillon-Overnoy rouge et Arena Father and Sons pour les blancs. Quant aux vins servis au court du repas : que des magnums attribués par tirage au sort.

Après avoir hérité d’un Côte du Py 2000 de Jean Foillard, nous bénéficiâmes du deuxième effet qui s’coue avec une Ultime 1999 d’Yvon Métras. Pour ce faire, le père de la mariée étant incorruptible, il fallut invoquer les esprits bienfaisants. Par chance, le N°21 sortit enfin après quatre essais et nous pûmes relâcher le marié. Merveilleux gamay!

Nul doute qu’en Clara et Boris réside l’espoir. L’avenir est là. Ils sont le couple élu qui sauvera la planète de sa médiocrité, et d’ailleurs un signe en était l’évidente preuve : la liste de mariage avait été déposée chez des cavistes. Que du liquide. Glougueule se réservant, pour sa part, la fourniture des biberons en verre, tétines label Déméter.

Avec les 332000 autres abonnés, le Haut Comité Directeur au Développement du 2e-ème Plan vous souhaitent “Longue vie, beaucoup de bonheur et portez bien haut nos valeurs “Boire beaucoup mais que du bon”.

*Je ne suis pas sûr que l’image cadre vraiment, mais j’ai été fort impressionné par la capture à Chouzé sur Loire d’un de ces engins dévastateurs de nos rivières, dont la taille frisait les 2.20m pour 60kg. Un demi-grofé pour les initiés.

Z’ai cru boire un Bobinet !

A Saumur la Rue de Beaulieu n’est pas large et visiblement l’aventure se situe sur le pas de la porte. Sébastien Bobinet n’y a pas pris garde quand, il y a quelques années, France et Xavier Amat sont venus s’installer au 37, à l’autre bout de la rue, sous prétexte d’y créer des chambres d’hôtes (Ami Chenin 02 41 38 13 17).

Face à la Loire, la petite table calée contre le mur n’a plus de problème de niveau, mais il n’en est pas de même pour les verres qui y stationnent. La cave est à deux pas et parmi les cuves et barriques qui s’y prélassent, le pineau d’aunis 2009 a toutes les qualités requises par ces temps de petite canicule. Ponpon en connait le chemin les yeux fermés, ce qui va en précipiter la mise en bouteille, car le taux d’évaporation atteint là des sommets jamais rencontrés ailleurs.

En Loire, l’entraide n’est pas un vain mot, particulièrement s’il s’agit de vider une ou trois bouteilles, et Sébastien peut toujours compter sur le renfort de Laurent Lebled si Ponpon venait à faire défaut. Ce qui ne s’est jamais produit car l’homme possède un radar de pointe qui le guide immédiatement dès qu’une bouteille est ouverte à un kilomètre à la ronde. Des esprits chafouins laissent entendre que les somptueux pavillons acoustiques dont la nature l’a doté lui procureraient cet avantage sur les simples mortels que nous sommes.

Pour le combler s’il en était encore besoin, l’ami Bobinet possède sur le haut du coteau une petite parcelle récemment plantée qui vous laisse béat d’admiration devant le panorama qu’elle vous offre sur le fleuve. Une table, quelques chaises, de quoi faire griller un morceau de viande et vous avez là une des images que je me fais du bonheur en Loire. Mais tremblez, vous les bienheureux ligériens, car dans un an sonnera pour moi l’heure de la retraite,  et vous serez bien obligés d’ajouter deux chaises en bout de table. J’ai prévu à cet effet un stock conséquent de magnums prêts à boire qui devraient être autant d’invitations à partager vos tables et votre amitié.

Pour une radicalisation du journalisme d’investigation

Parmi les livres que je n’ai pas lus, “Le quai de Ouistreham” de Florence Aubenas est sans nul doute celui qui m’a le plus marqué. Avec courage, cette journaliste aborde les problèmes du chômage et des sans-emplois à la recherche de toute activité pour survivre.

Cette difficile expérience, ma fiancée et moi l’avons vécue récemment à Ste Radegonde des Pommiers. Aux aurores, dès 8h30, nous étions à pied d’œuvre. Le patron avec des abdominaux à bascule, dont le nom me rappelle un ancien humoriste de la télévision,  nous donne les consignes à respecter. Habilement grimés, nous nous fondons parmi la douzaine de vendangeurs. Quinze rangs de sauvignon pour quatorze vendangeurs, je me propose au poste de compteur de rangs. Malheureusement ce poste n’existe pas encore (en parler à Bruxelles).

La compagne du chef m’entaille profondément le doigt à l’aide d’un de ces outils maudits appelés sécateur – voir photo – j’envisage un instant une action en justice et un rapatriement sanitaire (renforcer la législation sur les conditions de travail des saisonniers itinérants nés au Sénégal)  Après deux heures d’un travail infernal et dangereux entrecoupé de longues pauses forcées dues à une pluie fine et cinglante, nous regagnons le chai, où l’on retrouve le chef accaparé par son travail : surveiller le jus qui coule du pressoir. “Alors Monkéno çataplu ?” me lance-t-il quand nous parvenons à sa hauteur. Angèle, ma promise, pense qu’il nous a reconnus, ce dont je la dissuade. Il a dit “Monkéno” et non “Kéno”, c’est bien qu’il y a erreur sur la personne.

Il est midi, notre expérience touche à sa fin, le sentiment du devoir accompli prédomine. Il me semble que nous avons bien investigué et que dorénavant, nous pourrons lors de nos soirées diapositives ajouter fièrement ce thème des vendanges à la liste déjà longue des conversations à aborder avec nos amis. “Ah au fait! Le nom de ce vigneron dont l’homonyme passait à la télévision, ce n’est ni Jacques Martin, ni Jean Roucas,  ni Collaro… Oui c’est ça ! Nicolas Reau !”

Clos des Treilles – 1 Rue Pompois – Ste Radegonde des Pommiers –  Tel : 05 49 67 77 08

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