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Du Chave à Thorrenc

J’avais au fond des oreilles, à mesure que nous nous engagions dans cette vallée, comme un air de banjo qui s’énerve, ne tardant pas à recevoir en écho le renfort de son jumeau. Je guettais par la fenêtre, à travers les premiers flocons, l’apparition de l’enfant albinos. La nuit tombait et avec, la sensation que l’heure du retour se confirmait, indéfinissable. La perspective de ce repas à l’Auberge de Thorrenc, la chaleur enveloppante dans cette voiture, la neige et puis surtout  cette phrase en boucle de René-Jean Dard qui résonnait : “Vous verrez, il y a du Chave à 500 F sur table” avaient installé un climat de molle frénésie. À la lecture de la carte, nous avons compris qu’il nous fallait absolument trouver où dormir dans le village.

“Ah! c’est dommage! Il y a bien des chambres d’hôtes mais elles sont fermées depuis peu!” Après coups de fil, négociations et suppliques diverses, une charmante dame nous a donné les clefs d’une maison, nous précisant que nous avions de la chance car il y avait suffisamment de chambres et de lits pour nous quatre, mais qu’il ne faudrait pas lui en vouloir, le chauffage étant coupé depuis quelque temps, nous risquerions d’avoir froid.

Aucune inquiétude à ce sujet, persuadés que la soirée nous donnerait l’occasion d’alimenter la chaudière. Un soir de semaine en hiver dans une auberge au fond d’une vallée de l’Ardèche, voilà le secret pour ne pas être dérangés par vos voisins de table et bénéficier de toute l’attention des propriétaires. Seuls clients, installés à côté de la cheminée, à proximité de cave et cuisine. Vous dire ce que nous avons mangé et bu serait mentir éhontément, à part le Chave “qui en a pu”.

Je me souviens des ris de veau. Je me souviens qu’après avoir largement visité la carte des vins, nous avons proposé à nos hôtes d’ouvrir une ou deux bouteilles, peut-être même plus, rapportées de notre périple; que la pente enneigée était très piégeuse; qu’après avoir fait plusieurs fois le tour de la maison, nous avons constaté qu’elle ne disposait que d’une chambre et d’un hall avec, en tout et pour tout, un lit deux places et un canapé-lit; que naturellement les couples se sont formés : les anciens du Repaire de Bacchus et qu’il me restait mon Grofé à moi, fidèle compagnon de déroute; qu’un lit de 120 pour deux tourtereaux qui tutoient le quintal favorise une trop grande promiscuité; que les tympans de mon ami ne supportant pas mon léger feulement nocturne, Grofé s’était transformé en tête de veau, les oreilles farcies au papier toilette rose; que d’un commun accord, tous les quatre, nous avons décidé de ne jamais évoquer cet épisode.

Et c’est à l’occasion du projet de loi sur le mariage pour tous que je me sens autorisé à rompre le silence. En avance sur notre temps, nous étions bien ce soir là quatre glaçons dans le vin.

La Cale à Blainville sur Mer

Comme disait mon grand-père : “il fait un vent à décorner les cocus”. Nous étions à Blainville sur Mer et cherchions refuge.

A regarder la carte des vins du Grand Herbet, le restaurant avait dû changer de propriétaire. Mais à côté se trouve “La Cale”, juste le temps de se faire rincer en parcourant les dix mètres qui les séparent et vous pénétrez dans une autre dimension. Dès l’entrée, la certitude d’avoir à faire à un homme de goût se fait. Les murs sont couverts d’une collection exceptionnelle de tableaux magnifiques, tous exécutés au canevas. Les sujets, d’une délicatesse extrême, rivalisent d’audace et de fraîcheur. Sur une étagère dont le branle fait office d’alarme trônent de chatoyantes poteries dans un style Vallauris néo-cacaboudinesque de grande facture.

Contrairement à ce que laisse présager la décoration, l’ambiance est décontractée. Une carte limitée aux fondamentaux : teurguoule, moules/frites, saucisses/purée, huîtres et homard avec un cidre et quelques bières de qualité. La chaleur due à la promiscuité, la cheminée, la vue sur la mer et là, Tintin, on est bien, bien. Plus qu’à attendre l’heure de reprendre la route pour Coutainville assister au concert du jour de “Jazz sous les pommiers” et boire un dernier coup de cidre avec Cyril Hess, l’homme qui m’a fait déguster les meilleurs huitres du MOOoooonde.

La Cale –  50560 Blainville sur Mer

Tél : 02 33 47 22 72 ou 06 85 05 69 95

De la bougnette considérée comme un des beaux-arts

L’influence de notre mannequin sur la course du monde et plus particulièrement celle des arts est incommensurable. Karl L. nous l’a rappelé pour la haute couture. Nous savions pour la sculpture et la peinture, mais pour la littérature? Qui savait?

La parution prochaine aux Éditions de l’Épure de son roman autobiographique :”Les Particules Alimentaires” nous révélera les origines profondes de sa quête obsessionnelle de la tache parfaite et la raison pour laquelle il a choisi “Houellebecq” pour pseudonyme. D’après C. sa femme, qui tient à garder l’anonymat, il semblerait que cela remonte à sa petite enfance lorsque sa mère, fort sévère, lui hurlait :”Michel, où est le bec? Où est le bec?” à chaque fois qu’il s’emplâtrait la devanture.

Mon beau voyage en Banyuls par une fin d’après midi d’août.

Il ne suffit pas d’élever ses enfants en les perfusant au Tex Avery et aux Monty Python, en les gavant avec du W.C. Fields, en leur bourrant le crane de Gotlib et de Lefred-Thouron, encore faut-il leur rappeler de temps à autre que le dabe a toujours des idées pour égayer ses vieux jours. C’est pourquoi je peux dire avec une belle dose de forfanterie que cette journée du 1er Août fut très agréable. La découverte inopinée d’une enveloppe vide du service des impôts m’inspira tout de suite pour la mise en bouche. Une page Word, je cadre en haut à droite l’adresse de la victime et dessous, hors-champ de la fenêtre, en lettres capitales format maxi un petit message personnel. Je glisserai négligemment la missive dans la boite à lettres en rentrant.

Puis un texto anodin qui se voulait taquin me fournit la matière pour élaborer mon plat principal. Un certain M.T., de Paris XIV, faisait étalage d’un futur repas, dans un certain restaurant que nous affectionnons particulièrement et il me laissait entendre que l’impossibilité dans laquelle je me trouvais de l’y rejoindre ajouterait, sans nul doute, une dimension orgasmique à sa future extase gastronomique.

Un bon plan même s’il a échoué par le passé peut être réutilisé. Ça, j’en étais persuadé, si ma précédente tentative avait failli c’était par l’humain, non par la stratégie. Cette fois, je connaissais un homme dans la place, un allié occasionnel certes, mais dont l’étincelle dans l’œil  est comme une assurance tous risques. J’avais la certitude que mon stratagème fonctionnerait. C’est pourquoi une fois rentré du travail, ma douche prise, je me suis installé sous la tonnelle où traînent encore quelques effluves de jasmin, j’ai ouvert un Banyuls 2008 mise tardive du tandem Campadieu-Cantié du Domaine de la Tour Vieille et dans cette fin d’après-midi harassante, je me suis mis à boire lentement mais sûrement cette merveille qui a tôt fait de vous mettre le rouge aux joues. Je baignais délicieusement dans cette langueur d’un début d’ivresse quand j’entendis le résultat du passage à la boite à lettres. De la maison me parvenaient les injures que proférait Lucile, ma fille, à la vue du courrier du trésor public et leur témoignait par avance toute son affection : “Mais qu’est-ce qu’il me veulent encore? Ces enf…!”. Quelques secondes plus tard, je bénéficiai du même traitement : “Oh! le fourbe! Papa il faudra qu’un jour tu payes pour ça!” Il est regrettable que les enfants ne mesurent pas la part d’amour paternel et de tendresse profonde qui réside dans le mot “sucker” au beau milieu d’une page blanche. Pour me faire pardonner je lui ai servi un verre et tous les deux nous avons siroté accompagnés par les cigales.

Quant à notre ami Michel Tolmer, c’est un SMS nocturne qui m’a donné le résultat des courses :”Bravo fum…! T’a réuçi ton cou. Faux dire que j’ai était particulièrement naïffe” Hé oui! Michel ce fut cette fois trop facile. Quand M.T. et ses amis sont arrivés après une bonne heure de cocotte-minute à La Chassagnette, consigne avait été donnée par Michel Mialhe, directeur de salle, à la réceptionniste pour les accueillir chaleureusement mais leur signaler que la réservation était pour le 2 août et non le premier et que : “Vraiment désolé, mais le restaurant est complet!……”……

Michel Mialhe dut intervenir, les Tolmer’s friends avaient enfilé la cagoule, dressé la croix de bois et, ne pouvant s’attabler, s’apprêtaient à le lyncher. Quel manque de savoir vivre, confondre dîner et amuse-bouche.

Glougueule c’est trop tendance… Ha Oouais c’est abusé!

Double exploits scientifiques menés à bien par l’équipe Glougueule. D’une part, PQ notre télépathe maison, apporte la preuve qu’avec beaucoup de travail,  l’esprit peut maitriser aisément la matière. D’autre part pour la première fois au monde voici la présentation du premier ticheurte à rayons X. Grâce à Glougueule vous suivez en direct le trajet de tout ce que vous mangez et buvez. Plus de détournement possible. 100% de ce que vous avalez parvient dans l’estomac. Aucune déperdition, plus de fausse route.


Stop Gloumotion / Pouvoirs Magiques par Glougueule

Bu à la télé

Il ne sert à rien d’être une entreprise d’envergure internationale, d’avoir aux quatre coins du monde des correspondants, d’être coté au CAC40, si dans nos régions nous n’avons pas d’antennes pour relayer l’information. Pionnier en la matière, Philippe a participé pour nous à l’émission sur M6 “l’Amour est dans le pré”. Son nom, Bornard, le prédestinait : lâché dans le poulailler, notre héraut a porté bien haut les couleurs de GLOUGUEULE et s’il n’a pas trouvé l’amour dans le pré, il nous a confirmé, si besoin en était, que le plaisir, lui, est dans le verre.

Le Club des Zincs fait du bateau

“Didont PQ, tu bosses demain?” ….”Eeeeuh! Non… Pourquoi?” …” Ça te dirait une petite balade en bateau du côté de Porquerolles?”. Cette sollicitude me touchait, cela me faisait plaisir que Mimi ait tout de suite pensé à moi pour aller boire en mer, mais il y avait dans l’intonation un surplus de velours qui me titillait.” Bon! Écoute… Il faudrait que tu viennes avec une carafe et…. six verres. On dit demain 11 h à la capitainerie du port du Lavandou.” Je le soupçonnais à raison; Mimi m’avait déjà fait le coup de la stoppeuse. Je trouvai Mimi derrière la capitainerie et derrière la capitainerie je trouvai un célèbre peintre de la capitale, un architecte haut de gamme et deux vignerons bordelais et bourgueillois.

Le Club des Zincs avait loué ce bateau, parfait pour la voile, mais complétement inadapté à la dégustation en mer. La veille, la table de camping, exténuée, s’était effondrée, entrainant verres, carafe et vieille cuvée de Selosse. D’où l’appel???

En quelques mots, un de ces loups de mer m’expliqua que l’absence de vent ne nous permettrait pas d’entreprendre cette grande course au large envisagée mais que nous jetterions l’ancre dans une crique toute proche en attendant une météo plus favorable à la pratique sportive de la voile. C’est donc au moteur, sous le plomb de ce terrible cagnard varois que nous sommes allés nous tanquer face au Fort de Brégançon.

Les bruits provenant de la cale me chuchotaient qu’une autre activité sportive avait été prévue. Sans qu’aucun ordre ait été donné, dans un bel ensemble, chacun trouva naturellement sa place et sa tâche. Table, planche à découper, saucissons, poutargue, couteaux, tire-bouchon, cigares, coupe-cigares, chalumeau. Je compris que l’heure était venue pour moi d’entrer modestement en scène, en sortant carafe et verres. Ebloui, j’avais face à moi une des formations les plus renommées qui existent. Que ce soit en formation ou en solo, chacun avait laissé son empreinte. Dans tout Paris, bon nombre de lieux de la nuit gardent encore les traces de ce quintet mythique.

Ce furent deux jours de rêve pour un modeste amateur comme moi. J’en profitai pour bien étudier leur technique, décomposer leurs gestes. A ce niveau de perfection, le don et l’inné ne suffisent plus, seul le travail permet d’atteindre ces sommets. Le temps et les circonstances ne les autorisent plus à se produire aussi souvent dans la capitale, mais si vous avez l’occasion d’assister à une de leurs sessions, foncez, c’est un spectacle rare, émouvant et d’une immense beauté formelle.

On a retrouvé le préservatif du Commandant Cousteau !

La récente découverte, sur une plage du Morbihan, d’un objet rouge en néoprène d’environ 40cm pour une bonne dizaine de large, de forme oblongue avec deux réservations laissant envisager que l’on pourrait y glisser les pieds, les mains ou tous autres éléments corporels marchant par paire a ravivé la mémoire de tous les admirateurs du “Pacha” et réveillé de vieilles peurs dans le milieu aquatique des grandes profondeurs.

Le marin Jacques-Yves Cousteau (1910-1997) appartenait corps et âme à la mer et s’il était connu et reconnu sur terre pour son bonnet rouge, il en était de même dans tous les océans grâce à cet autre bonnet, véritable sémaphore. Avant-gardiste, il était l’homme qui avait mis au point le scaphandre autonome et compris très tôt l’importance de la communication.

Mimi, profession mannequin

Un jour vient le temps du désamour. Alors, plus rien ne compte, on est prêt à tout pour tourner la page. On ne recule devant aucune bassesse.

Il s’en est fallu de peu ce matin-là. Cinq minutes, cinq petites minutes et la face de la mode en eût été changée à tout jamais. Il eût suffi que Karl ne prenne pas ce dernier café-calva pour se donner du courage avant de reprendre la route, pendant que Mimi attendait, tête basse, dans la mercedes. Sans ces cinq minutes, l’accident n’aurait pas eu lieu, Mimi se serait inéluctablement acheminé vers un lugubre destin.

Mais on ne se sépare pas si facilement de son mannequin emblématique, toutes ces années, ces défilés, ces moments de gloire.

1976 et cette collection intitulée : “Taille Unique”, caractéristique principale : les mensurations requises 90-100-90.  “La Ligne Tonneau”.

1981 : Mimi qui menait en parallèle sa carrière de sculpteur, proposa à Karl le thème de l’emmaillotement. Les doigts éclatés habillés de bandelettes sanguinolentes inspirèrent Karl. “La mariée accidentée” fut incontestablement le clou de cette collection.

Et puis l’arrivée de l’éblouissante Inès de la Fressange, sa jeunesse, sa fraicheur et lentement, insidieusement Karl en vint à envisager la séparation.

Toujours est-il que par ce froid matin de janvier, lorsque vers 8h, Karl, parfumé au calva, percuta l’arrière de ma voiture, il était sur la route de la maison de retraite. Mimi, le nez éclaté, essayait tant bien que mal de contenir le flux sanguin, pendant que la Walkyrie lui braillait “Achhh! Mimi! Zaitu qué zai imbozible de vaire bartir du zang zur du guir blanc! Mimi ! ché déviens vou akozdédoi!  “. Touché par le désarroi du mannequin, je proposais mon aide. “Achh! Foubouvais pien en vaire zeguefoufoudrez, léméner à labattoir ou à la maizon de redraite! Bais tanzekala foutefrez brévoir eine tétomagement!”

C’est donc au poids et contre quelques billets de 100 que je sauvais Mimi d’une fin triste et longue comme un jour sans vin.

Depuis cet épisode, Monsieur Tolmer et moi-même le soignons, il a repris goût à la vie, son poil est à nouveau brillant et soyeux. Ah! il faut le voir gambader dans les caves la crinière au vent, marquant du pied les barriques où il décèle la moindre trace de volatile et de s’en délecter. Quand dans ses beaux yeux innocents, vous lisez cette joie de vivre, vous vous dites que votre passage sur terre n’aura pas été vain. Alléluia au très haut des cieux, Mimi est parmi nous!

Vigne en Foule

Après notre périple annuel aux quatre coins de l’hexagone, c’est une impression mitigée qui nous reste au sujet des restaurants desquels que nous avons visités. Mes parents ayant définitivement clos la liste des délateurs anonymes sous le régime du Maréchal dont je porte fièrement le prénom, je vous indique avec plaisir celui où nous avons rencontré à la fois un accueil attentionné et chaleureux et une cuisine simple et savoureuse. Vigne en Foule c’est à Gaillac le restaurant du quintet Cazottes, Issaly, Lescaret, Plageoles, avec au piano Julien Bourdariès, impeccable interprète. C’est pour 16€ un menu du midi au rapport qualité/prix renversant, produits frais et de saison. La canicule nous poussant vers de la bulle fraiche et légère, nous avons opté pour le sydre de Bordelet à la pression, tout en glissant un Mauzac Nature dans notre gibecière pour la halte du soir prévue dans les  Charentes sur un banc face au soleil couchant sur le fleuve Gironde.

Vigne en Foule

80 Place de la Libération – 81600 Gaillac – Tél 05 63 41 79 08

Trois hommes en Collioure

De Collioure, après une heure de petites routes en lacets et un franchissement de frontière, même pas clandestin, nous étions en Espagne. C’est en file indienne que nous avons longé les murs des maisons basses d’Espolla, évitant au maximum la brûlure de ce soleil infernal. Habitué des lieux, Vincent entra le premier et entama la conversation en catalan avec le patron dont le ticheurte, déformé par les abdominaux, racontait la vie de ce printemps 2012. A peine installés dans la salle climatisée, la bouteille de rouge frais arriva en guise d’apéro. Ici pas de carte, pas de menu, il s’agit d’un restaurant de campagne, cantine des ouvriers du coin. Tomates, salade verte et un cortège de charcuteries locales, saucisson, boutifar, andouille,…. Pas loin derrière, une platée de délicieux petits escargots puis une tortilla accompagnées de la deuxième bouteille. L’ambiance sonore du lieu allait croissant à mesure que les bouteilles de la dizaine de table se vidaient. Tout le monde n’en était pas au même point. Visiblement les quelques gouttes de café que nos camionneurs de voisins ajoutaient à leur whisky leur échauffaient les oreilles, les obligeant à hausser le ton après chaque tasse. Pour nous ce furent de délicieux rognons de porc et une troisième bouteille. Mimi ayant réussi à conserver sa chemise intacte se lança le défi du jour en attaquant, par la face sud, un pied de porc à main nue et sans serviette. Moi je me suis rué sur un poêlon dans lequel des filets de morue avaient mijoté lentement accompagnés de tomates, oignons et olives noires. Le souvenir de ce plat reste très intense, les saveurs étaient fantastiques, l’ensemble avait pris tout son temps pour réduire et délivrer tous ses arômes et comme je sais me contraindre pour garder mon allure de jeune homme, j’en repris deux fois. Ce qui fait trois, je crois. Et quatre pour les bouteilles de rouge. La suite prévoyait une entrecôte et le patron regretta que Vincent ne l’ait pas prévenu car il nous aurait cuisiné une paella dont il a le secret. Repus je me trainais jusqu’à la caisse pour régler la note. Tout en marmonnant, le patron griffonna sur la fiche le montant : 102€.

102€ pour six, rien à redire, vraiment je ne peux pas dire que l’ibère ait été rude.

Restaurant ca la Manela – Plaça del Carmen – 17753 Espolla

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